Vins : Côtes de Millau

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Histoire du vins : Côtes de Millau


Situation Géographique

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Situation Géographique

Le vignoble de l'AOC « Côtes de Millau » est situé est situé dans la région viticole du Sud-Ouest.

L'appellation « Côtes de Millau » est situé sur les 17 communes du département de l’Aveyron :

Aguessac, Broquiès, Castelnau-Pégayrols, Compeyre, Comprégnac,
Creissels, La Cresse, Millau, Montjaux, Mostuéjouls, Paulhe,
Peyreleau, Rivière-sur-Tarn, Saint-Georges-de Luzençon,
Saint-Rome-de-Tarn, Le Truel, Viala-du-Tarn.

 

La zone géographique de l’appellation d’origine contrôlée « Côtes de Millau » est située dans la haute vallée du Tarn, au sud-est du département de l’Aveyron, en limite avec le département de la Lozère.
Le Tarn, qui prend sa source au pied du Mont Lozère, a creusé sa vallée dans les causses calcaires jurassiques, les entaillant profondément et dessinant de véritables gorges, en amont de la ville de Millau.

L'aire de production établie 1981, puis en 1994, est modifiée en 2005.

 

 

Historique


ETYMOLOGIE

Origine du nom

Le nom de Millau aurait des orgine romaine.
Elle changera de nom pour devenir Amiliavum, qui deviendra Amilhau, puis Milhau en Rouergat ou Millau en Français.

HISTOIRE :

L’implantation de la vigne dans la vallée aveyronnaise du Tarn remonterait à l’époque gallo-romaine.

Au IXème siècle

La viticulture se développe, à partir du Moyen-Âge, sous l’impulsion de l’église féodale.
Des donations de parcelles de vigne aux églises et monastères, datant du IXème siècle, constituent les premières traces écrites de l’existence du vignoble. Le vin prend alors une place importante, voire essentielle, dans la vie de Millau et des villages de la vallée.

Les paysans entament d’importants travaux de défrichement et de terrassement qui vont façonner le paysage et laisser des traces spectaculaires, avec des centaines de kilomètres de terrasses bordées de murets en pierre sèche, sur les deux rives du Tarn.

Au Xème siècle

Afin de conserver le vin dans de bonnes conditions, et en toute sécurité par rapport aux époques troubles de l’Histoire, les premières caves de stockage conservation sont construites dans l’enceinte de l’importante place forte de Compeyre, au Xème siècle. La location des caves constitue alors la première richesse de la ville. Toute la vallée vient entreposer son vin sous la double protection des murailles et des caves.

Au XIVème siècle

1316
Jacques DUÈZE (1244 -1334), Pape Jean XXII installé à Avignon dès 1316 et qui fit appel à des vignerons du Sud-Ouest pour réaliser le vignoble pontifical.

1327
Grâce au Cardinal de Mostuejouls, originaire de la région, le vin de la vallée du Tarn est apprécié à la cour pontificale d’Avignon, dès l’an 1327.

De cette époque date l’habitude locale de dénommer « gamet du Pape » les vins issus de vieilles plantations de cépage gamay N.

1353
En 1353, la réputation du vin de la région était excellente, il fut même retenu pour approvisionner la table des papes d’Avignon et dénommé « le gamet du Pape ».

Les registres des impôts nous enseignent que, lors de la guerre de 100 ans (1337-1453), les côteaux de la région étaient couverts de vignes, en cépage « Gamet ».

Au XVème siècle

A partir du XVème siècle, la vigne constitue le principal revenu agricole de la vallée.

Au XVIIème siècle

A partir du milieu du XVIIème siècle, la paix étant revenue dans le pays, les producteurs se libèrent des loyers onéreux des caves de Compeyre en construisant des « villages de caves », encore utilisées à ce jour. Souvent attenantes aux parcelles de vigne, les caves sont construites sur des bancs rocheux dont les failles assurent une ventilation naturelle et une fraîcheur constante favorisant une conservation optimale des vins.

Au XVIIIème siècle

au XVIIIème siècle, le vignoble couvre plus de 10000 hectares et produit près de 300000 hectolitres.

1771
Les registres des impôts et droits féodaux de 1771 précise, pour la paroisse de Rivière : « il n’y a dans la paroisse d’autre commerce que le débit du vin qu’on y recueille ». Le vin est alors commercialisé dans les régions voisines du Massif Central.

Au XIXème siècle


A la fin du XIXème siècle, le vignoble est ravagé par le phylloxéra.

Au XXème siècle

1905
Création de la réprésion des fraudes en 1905 avec la définition de la notion de « Tromperie sur la marchandise », Loi du 1 août 1905 .
Quiconque, qu'il soit ou non partie au contrat, aura trompé ou tenté de tromper le contractant, par quelque moyen ou procédé que ce soit, même par l'intermédiaire d'un tiers :
- soit sur la nature, l'espèce, l'origine, les qualités substantielles, la composition ou la teneur en principes utiles de toutes marchandises ;
- soit sur la quantité des choses ou sur leur identité par la livraison d'une marchandise autre que la chose déterminée qui a fait l'objet du contrat ;
- soit sur l'aptitude à l'emploi, les risques inhérents à l'utilisation du produit, les contrôles effectués, les modes d'emploi ou les précautions à prendre,
Sera puni d'un emprisonnement de trois mois au moins, deux ans au plus et d'une amende de 1.000 F au moins, 250.000 F au plus ou de l'une de ces deux peines seulement.

1907
Après la catastrophe du phylloxéra, la reconstitution du vignoble se fait progressivement. Les terres sont travaillées à la charrue, ce qui privilégie les zones des coteaux les moins accidentées et entraîne l’abandon de la mise en culture d’une partie des parcelles aménagées en terrasses.
Ainsi, en 1907, le vignoble reconstitué couvre 5000 hectares pour une production de 175 000 hectolitres.

1956
Le terrible hiver de 1956 où les aveyronnais connaissent, cette année là, des
températures sibériennes allant jusqu’à -28°c, ce qui semble vouloir donner le coup de grâce au vignoble.

1957
Après les deux guerres mondiales, la chute des cours du vin, l’incitation à l’arrachage, en 1954, ainsi que la crise industrielle frappant la ville de Millau, entraînent une régression terrible du vignoble, réduit à une superficie de 300 hectares en 1957.

1958
En 1958, les premières lignes du renouveau viticole sont tracées avec l’implantation de parcelles expérimentales, le développement des contrôles de maturité, les vinifications séparées par cépage notamment. Ainsi sont introduits les cépages syrah N et cabernet-sauvignon N.

1966
Les producteurs se fédèrent en un syndicat de défense en 1966, et développent la dénomination « Gorges du Tarn ».

1974
Les vins ne peuvent être mis en circulation avec un appellation d'origine sans un certificat délivré par l'institut national des appellations d'origine selon les dispositions du décret susvisé n° 74-871 du 19 octobre 1974 relatif aux examens analytique et organoleptique des vins à appellation d'origine contrôlée.

1981
le vin de pays « Gorges et Côtes de Millau » est reconnu par décret le 7 mars 1981.

1994
Mise en place de l’aire parcellaire de production telle qu’approuvée par l’Institut national de l’origine et de la qualité lors des séances du comité national compétent des 9 et 10 février 1994 .

L'appellation « Côtes de Millau » est initialement reconnue en appellation d’origine vin délimité de qualité supérieure (AOVDQS) « Côtes de Millau » par arrêté du 12 avril 1994.

Au XXIème siècle

2003
Les vendanges devraient débuter à Estaing et Millau (cépage gamay) aux alentours du 10 octobre, avec 15 jours de retard par rapport aux années précédentes.

2005
Révision de l’aire parcellaire de production telle qu’approuvée par l’Institut national de l’origine et de la qualité lors des séances du comité national compétent des 8 et 9 juin 2005.

2008
En 2008, la superficie exploitée en appellation d’origine est d’environ 60 hectares, pour une production moyenne de 2000 hectolitres, élaborés par 4 producteurs indépendants et une cave coopérative. Les vins rouges (75%) représentent le volume le plus important, avec les vins rosés (20%), tandis que la production de vins blancs est plus confidentielle.

2009
Depuis le 1er Août 2009, l'Union Européenne met en place des réglements viniviticole. Les syndicats de vignerons travaillent sur des cahiers des charges pour faire valoir leur AOC Française.
La désacoolisation est autorisé, l'utilisation de copeaux , ...
Etiquetage :
- L’année de récolte, Millésime :
Il s’agit de l’année à laquelle ont été récoltés au moins 85% des raisins utilisés.
- Cépage :
Il s’agit au moins de 85% des raisins utilisés.

2011

Cahier des charges de l'AOC « Côtes de Millau »
homologué par le décret n° 2011-1684 du 28 novembre 2011,
JORF du 30 novembre 2011

l'appellation d’origine contrôlée «Côtes de Millau» est reconnue AOC en 2011.

2012

Décret n° 2012-655 du 4 mai 2012 relatif à l'étiquetage et à la traçabilité des produits vitivinicoles et à certaines pratiques œnologiques, JORF n°0107 du 6 mai 2012

Les règles pour le « vin biologique » sont applicables à partir du 1er août 2012 .
Les vins issus de raisins de la vendange 2011 et qui auront été vinifiés conformément à la réglementation qui vient d'être votée pourront adopter le terme vin biologique et le logo bio de l'UE à partir du 1er août 2012.

2015
Le 30 septembre 2015, D’ici huit à dix jours, tous ses raisins vendangés auront rejoint la trentaine de cuves en inox thermorégulées de la cave coopérative d’Aguessac, le berceau de l’AOC côtes-de-millau.

2017
Premiers jours des vendanges et première récolte sur cette parcelle de jeunes plants de Gamay. Ludovic Bouviala et Cédric Galtier ont décidé, dès mardi 19 septembre 2017, de lancer les vendanges sur les neuf hectares de vignes du domaine du vieux Noyer à Boyne. Le seul certifié AB de l’appellation AOC Côtes de Millau.

2018
Le syndicat des vins des Côtes de Millau qui regroupe quatre vignerons indépendants envisage par exemple de débuter les vendanges autour du 20 septembre 2018 avec trois cépages principaux pour le rouge : gamay, syrah et cabernet sauvignon.

2020
Les vendanges commence début septembre 2020. L’AOP des côtes-de-millau compte quant à elle 2 000 hectolitres de production, dont 70 % en rouge.




Voir aussi : Histoire du Sud-Ouest


 

 

 

Les Cépages

Appellation « Côtes de Millau » :
Cahier des charge 28 novembre 2011, JORF du 30 novembre 2011
Vins blancs


- cépage principal : chenin B ;
- cépage complémentaire : mauzac B.

 

ENCEPAGEMENT DU VIGNOBLE

La proportion du cépage principal est supérieure ou égale à 50 % de l’encépagement ;
- La proportion du cépage complémentaire est supérieure ou égal à 10 % de l’encépagement.

VINIFICATION

Les vins proviennent de l’assemblage de raisins ou de vins dans les mêmes proportions que celles prévues pour l’encépagement.

 

Vins Rosés


- cépages principaux : gamay N, syrah N ;
- cépage complémentaire : cabernet-sauvignon N ;
- cépages accessoires : duras N, fer N.

ENCEPAGEMENT DU VIGNOBLE

La proportion du cépage principal est supérieure ou égale à 50 % de l’encépagement.

VINIFICATION

Les vins proviennent de l’assemblage de raisins ou de vins dans les mêmes proportions que celles prévues pour l’encépagement.

 

Vins rouges


- cépage principal : gamay N ;
- cépages accessoires : cabernet-sauvignon N, duras N, fer N, syrah N.

ENCEPAGEMENT DU VIGNOBLE

- La proportion de chacun des cépages principaux est supérieure ou égale à 30 % de l’encépagement ;
- La proportion du cépage complémentaire est supérieure ou égale à 10% et inférieure ou égale à 30% ;
- La proportion de chaque cépage accessoire est inférieure ou égale à 20 % de l’encépagement.

VINIFICATION

- Les vins proviennent de l’assemblage de raisins ou de vins dans lequel les cépages principaux et le cépage complémentaire sont obligatoires ;
- La proportion de chacun des cépages principaux, dans l’assemblage, est supérieure ou égale à 30% ;
- La proportion du cépage complémentaire, dans l’assemblage, est supérieure ou égale à 10% et inférieure ou égale à 30% ;
- Les assemblages sont réalisés avant le 1er avril de la 2ème année suivant celle de la récolte.

 

 


Ampélographie
( Etude des cépages )

CHENIN blanc :
* C'est un cépage très ancien en Anjou, son origine sera un croisement naturel entre le le Savagnin (cépage du Jura) et le Friulano (cépage de Vénétie en Italie, que l'on appelle en France : La Sauvignonasse)
On connaît le cépage « Chenin blanc » avec certitude en Anjou dès l’an 845, grâce à des documents d’époque qui portent le sceau de Charles le Chauve (un des petit-fils de Charlemagne). Puisque dès 845, la présence du cépage Chenin est connue avec certitude à l'Abbaye Saint Maur de Glanfeuil. La Charte de Charles le Chauve institue la dotation de plants de vigne en faveur de l’Abbaye. Ici, il est appelé Plant d’Anjou.
* Les synonymes :
Agudelo ou Agudillo (Espagne), Anjou, Blanc d’Aunis, Capbreton blanc (Landes), Coué-fort (Gers ), Gamet blanc (Aveyron), Gamet d’Entraygues (Entraygues), Gros Chenin (Maine-et-Loire et Indre-et-Loire), Gros Pineau (Touraine), Pineau d’Anjou (Mayenne), Pineau de la Loire (Indre-et-Loire), Pineau de Savennières, Pineau de Vouvray, Plant d’Anjou (Indre-et-Loire), Plant de Brézé, Ronchalin, Rouchelein ou Rouchelin (Gironde et Périgord), et Steen (Afrique du Sud).


Cépage Chenin

 

Cabernet Sauvignon N :
Le cépage « Cabernet Sauvignon » très cultivé en Gironde d'où il serait originaire. Il est issu du croisement entre le cabernet franc et le sauvignon blanc .

Gamay N:
Le cépage Gamay N provient, d'après les analyses génétiques publiées, d'un croisement entre le Pinot et le Gouais B.
Le cépage Gamay est signalé vers 1327 à Millau (Sud-Ouest) et vers 1349 en Bourgogne.
Mutations :
Le gamay teinturier de Bouze est une mutation observée par Caumartin en 1832 sur une souche de gamay noir à jus blanc. Il est originaire du village bourguignon de Bouze-lès-Beaune (Côte-d'Or).
Le gamay fréaux est une mutation observée par Antoine Fréaux en 1841 à Couchey (Côte d'or) sur une souche de gamay de Bouze.

Syrah N:
la syrah est du croisement de la « mondeuse blanche B » avec « le dureza N », un vieux cépage de l'Ardèche.

HISTORIQUE

1327 : les vins de Millau issus de vieilles plantations de cépage gamay N.
1958 : sont introduits les cépages syrah N et cabernet-sauvignon N.
1997 : Grâce à une équipe américaine conduite par Carole Meredith à l'université de Davis, l'analyse ADN du cépage a montré que le Gamay est un hybride entre le pinot noir et le gouais, un cépage blanc du Moyen Age.
 

 

 

 

 

Sols et Climat


Le sol
est composé de terroir de grès.

Les parcelles précisément délimitées pour la récolte des raisins sont réparties principalement sur les versants de la vallée du Tarn et de certains de ses affluents. Les vignes sont installées, de manière discontinue, sur une bande de près de 50 kilomètres le long de la rivière, mais dont la largeur n’excède jamais 2 kilomètres, puisque leur implantation est limitée au milieu des versants des coteaux.

Ainsi la zone géographique s’étend sur le territoire de 17 communes, situées de part et d’autre de la vallée du Tarn.

 

Les sols viticoles les plus caractéristiques sont :

- soit, des sols jeunes sur grés du Trias, non calcaires, avec parfois des caractères acides et lessivés, rencontrés au sud–ouest de Millau et à l’ouest du Tarn, dans la zone de contact entre les avants causses liasiques et les roches métamorphiques de la montagne du Lévézou ;

- soit, des sols de colluvions caillouteuses favorables à la culture de la vigne, issues des terrains de formations sédimentaires du Jurassique qui constituent les plateaux des causses entaillés par le Tarn et la Dourbie, rencontrés à l’est du Tarn et au nord de Millau.

Au milieu des plateaux caussenards environnants, culminants entre 800 mètres et 900 mètres d’altitude, voués aux pâturages des brebis lacaunaises produisant du lait pour l’appellation d’origine contrôlée « Roquefort », les parcelles de vigne sont nichées au coeur de la vallée, au milieu des vergers, de cerisiers notamment. Les parcelles de vigne s’étagent entre 350 mètres et 500 mètres d’altitude.

 

 



Le Climat
est semi-oécanique.

Les données climatiques locales caractérisent une région qui bénéficie tout à la fois des influences continentales et méditerranéennes, avec des pluies faibles réparties régulièrement sur l’année (pluviométrie annuelle moyenne de 670 millimètres) et des températures modérées (10°C en moyenne annuelle).

Cependant, les variations de topographie, d’altitude et d’orientation rencontrées dans la vallée, donnent naissance à une grande variété de mésoclimats.

 

 

 

 

Fiche technique

L’appellation d’origine contrôlée « Côtes de Millau » est réservée aux vins tranquilles rouges, rosés et blancs.

Vignoble

Pour les anciens décrets voir : Historique de l'AOC

Quelques informations sur le
Cahier des Charges du 28 novembre 2011,
JORF du 30 novembre 2011

 

1° Conduite du vignoble

- Les vignes présentent une densité minimale à la plantation de 4500 pieds à l’hectare.

Les vignes sont conduites en mode « palissage plan relevé ».

La charge maximale moyenne à la parcelle est fixée à 8500 kilogrammes par hectare.

L’irrigation est interdite.

2° Vendange

Maturité :

Ne peuvent pas être considérés comme étant à bonne maturité les raisins présentant une richesse en sucre inférieure à :
- 189 grammes par litre de moût, pour les vins rouges et rosés ;
- 170 grammes par litre de moût, pour les vins blancs.

Les vins présentent un titre alcoométrique volumique naturel minimum de :
- 11 % pour les vins rouges et rosés ;
- 10,5 % pour les vins blancs.

Rendement :

Le rendement est fixé à 55 hectolitres par hectare.

Le rendement butoir est fixé à 60 hectolitres par hectare.

Divers :

- Le contenu des bennes de transport de vendange est limité à 5000 kilogrammes ;
- Lorsque le contenu est compris entre 3000 kilogrammes et 5000 kilogrammes, la vendange est obligatoirement protégée par une couverture étanche ;
- Le transport de la vendange de la parcelle au chai de vinification est obligatoire chaque demi-journée.



Chai


1° Arrivée du Chai

L'aire de production des vins
Les vins sont vignifiés et élevés dans une aire de production limité et défini par le cahier des charges.

Enrichissement
Les vins ne dépassent pas, après enrichissement, le titre alcoométrique volumique total de :
- 12,5%, pour les vins blancs ;
- 13%, pour les vins rouges et rosés.

2° Vinification
Les vins ayant droit à l'appellation d'origine contrôlée doivent être vinifiés conformément aux usages locaux. Ils bénéficient de toutes les pratiques oenologiques autorisées par les lois et règlements en vigueur.

- Les vins rosés sont élaborés par le procédé dit « de la saignée » dans une proportion minimale de 20 % de chaque lot faisant l’objet d’une transaction en vrac ou conditionné.

Elevage

- Les vins rosés et blancs et rosés font l’objet d’un élevage au moins jusqu’au 15 janvier de l’année qui suit celle de la récolte

- Les vins rouges font l’objet d’un élevage au moins jusqu’au 15 août de l’année qui suit celle de la récolte.

Nos commentaires :

Aucune mention sur le cahier des charges interdit les copeaux de bois. Par conséquence, l'utilisation de copeaux de bois est autorisé pour cette AOC.

 

3° Contrôles
Le contrôle du respect du présent cahier des charges est effectué par un organisme tiers offrant des garanties de compétence, d'impartialité et d'indépendance, pour le compte de l'INAO, sur la base d'un plan de contrôle approuvé.

Les bulletins d'analyse sont conservés, pendant une période de 6 mois à compter de la date de conditionnement.

Commercialisation


Date de mise en marché à destination du consommateur.
- Les vins rosés et blancs sont mis en marché à destination du consommateur à partir du 1er février de l’année qui suit celle de la récolte ;
- A l’issue de la période d’élevage, les vins rouges sont mis en marché à destination du consommateur à partir du 1er septembre de l’année qui suit celle de la récolte.


Cartes et Photos


Carte du Vignoble du Sud-Ouest

 

Adresses



 















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