Nom féminin issu du provençal " aiguiera ", dérivé
lui-même du latin populaire " aquaria " de " vas aquarium " (pot
à eau)... et récipient pour transporter le vin de la barrique au verre.
La production d'aiguières existe depuis l'antiquité : plusieurs
exemplaires égyptiens sont parvenus jusqu'à nous.
L'aiguière peut être en divers matériaux (Argent,
Etain, Terre cuite et plus tard en Verre).
Les aiguières anciennes ont des armoiries, les plus récentes,
des poinçons.
L'aiguière a été remplacée au XIX et XXéme
siècle par la bouteille.
Récipient pour l'eau ou le vin,
de matériaux et formes variés, à anse latérale,
muni d'un bec serveur, couvert ou non. Aiguière en étain
L'étain est un alliage : étain, plomb, cuivre, antimoine,
bismuth. En France :
étain fin : 90 à 95 % d'étain, 5 à 10 % de
plomb, 1 à 2 % de cuivre, 1 à 2 % d'antimoine.
étain commun : 80 à 90 % d'étain, 10 à 20
% de plomb, bismuth.
claire étoffe : 50 à 70 % d'étain, 30 à 50
% de plomb. La découverte de l'étain
L'étain est le premier métal exploité par l'homme
de l'âge de pierre, fondateur de la métallurgie. L'usage
de l'étain à table et dans les cuisines devint courant chez
les Romains, qui en apprirent son usage des peuples celtes comme les Gaulois.
En France,le roi avait interdit l'utilisation de l'or et de l'argent pour
fabriquer la vaisselle.
Pour la première fois à Strasbourg, en 1368, les potiers
d'étain sont mentionnés. Par ses guerres successives, Louis
XIV, vida les caisses du royaume.
Il demande à tous ses sujets de faire fondre leur vaisselle d’argent
par les édits de 1689 et 1709. C’est ainsi que l’orfèvrerie
d’étain acquière ses titres de noblesse et vient orner
les vaisseliers et les tables de l’aristocratie et de la grande
bourgeoisie française.
En 1976, il est interdit, par décret
de vendre un objet en étain s'il n'est pas au minimun à
82% d'étain, et la dénomination" Etain" indiqué
de façon indélibile sur l'objet.
Mise en œuvre :
Moyen-Age: fonte en moules de pierre.
Du XVIème au XIXème siècle : moules de bronze ou
de fonte. Moyen-Age : très peu de pièces conservées.
Objets de culte, quelques plats et pichets. Objets très simples
sans décor. Renaissance : pièces d'apparat ("Edelzinn",
littéralement "Étains Nobles") à décor
fondu en relief imitant l'orfèvrerie. Ateliers à LYON et
à MONTBELIARD (François BRIOT, bassin et aiguière
de la Tempérance) et à NUREMBERG (Caspar ENDERLEIN). XVIIème
-XVIIIème siècles : pièces à nouveau très
simples, des décors en relief apparaissent à la fin du XVIIème.
Plat dit "cardinal" : introduit en France par Mazarin, appelé
à l'époque "plat à la Mazarin" ou "à
la Cardinal".
Les ordonnances de Louis XIV sur la fonte de l'argenterie redonneront
de l'activité : objets "à la façon d'argent"
copiés sur l'orfèvrerie : aiguières, écuelles,
saupoudreuses et salières... C'est l'âge d'or de l'orfèvrerie
d'étain. Principaux centres : BESANÇON, BORDEAUX, PARIS,
LYON, ROUEN, TOULOUSE, STRASBOURG .
Pichets :
récipients munis d'un couvercle destinés à mesurer
le vin. Les mesures n'étant pas unifiées (la création
du système métrique date de 1792), les formes étaient
différentes d'une province à l'autre. On distingue trois
types de forme principaux :
à épaulement :
Île de France, Normandie, Champagne, Bourgogne, Languedoc, Provence,
Bretagne, Anjou, Guyenne.
balustre :
Flandre, Lorraine, Normandie, Franche-Comté, Languedoc (Toulouse).
tronconique :
Alsace, Lyonnais, Picardie, Auvergne. La production se poursuit jusqu'au
début du XIXème siècle, suivant la mode et les habitudes
régionales.
Dans la seconde partie du XXe siècle (1960-1970), l’étain
perd son usage utilitaire pour devenir principalement objet décoratif.
Les Poinçons Les poinçons sur les étains comme sur
l’argenterie et l’orfèvrerie étaient des
marques de fabrique, et de contrôle de qualité. Ils permettent
aujourd’hui d’affiner
les datations des objets sur lesquels ils figurent et leur confèrent
une plus value
historique.
C’est vers le XIème siècle qu’apparaissent les
premières tentatives de réglementation du poinçonnage,
le poinçon de maître ou de « potier d'étain
» ; le potier l'apposait dès 1382 sur les pièces de
« bon aloy », c'est-à-dire d'étain fin.
Mais il faudra attendre le XVIIème siècle pour voir aboutir
ces tentatives
d’uniformisation. Deux édits royaux de 1643 et 1691 vont
en effet instituer pour l’ensemble des "cinq fermes du royaume",
deux poinçons : une marque de maîtrise et une marque de contrôle
(utilisés jusqu'en 1776).
En 1643, obligation fut faite de marquer ETIN FIN sur les grands poinçons
à côté du symbole évoquant le nom du potier
(une poire pour un Poirier, par exemple) et la date de réception
à la maîtrise.
En 1691, le poinçon doit comprendre le nom et la date d'admission
à la maîtrise. On distingue deux types de poinçons
:
* Le poinçon du maître est la " signature " du
Maître Potier qui a fabriqué l'objet.
* Le poinçon de la marque, apparu vers la fin du 17ème siècle,
permettait de connaître la
date et la ville de fabrication L'étain alimentaire est à
95%.
le poinçon "titre légal" (sans indication), il
faut savoir que c'est du 85%. La marque Couronné Rose a commencé
à apparaître sur les exportations britanniques
étain dans le milieu du 16ème siècle. Depuis, de
nombreux pays ont adopté ce symbole pour leurs marques propres.
Belgique,Les Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Scandinavie, Etats-Unis et
au nord-est de la France. Lorsque les lettres apparaissent dans la couronne
ou de la rose de la marque n'est pas la Colombie.
L'Amphore était un contenant à vin
utilisé par les Egyptiens, les Grecs et les Romains
Les gaulois échangeaient une Amphore de vin contre un esclave.
Anti-bouille-lait se rencontre aussi dans la documentation mais est beaucoup moins attesté que anti-monte-lait.
Il s'agit d'un disque lourde en verre ou en porcelaine qui est placé au
fond du récipient, là où se forment les bulles. Au lieu de monter directement,
les bulles produites sous cet objet se rassemblent en une bulle assez
grosse pour le soulever : celui-ci laisse alors s'échapper la bulle, puis
retombe sur le fond avec bruit. L'action du disque agite le lait et augmente
fortement la taille des bulles, ce qui a deux effets : réduire la formation
de la mousse et l'effet de la peau. Dès lors les bulles plus grosses et
l'agitation du liquide gênent la formation de la pellicule imperméable.
De plus le bruit caractéristique avertit le cuisinier de la nécessité
de baisser le feu. Si celui-ci n'est pas trop important l'anti-monte-lait
suffit à empêcher le débordement alors que sans lui, il aurait eu lieu.
En 1922, l'entreprise parisienne Rodrey commercialise un anti-monte-lait,
qui est présenté au concours Lépine.
La société S.O.V.I.R.E.L. (Société de Verreries Industriels Réunis du Loing) est créée en 1955. Elle fabriquera des anti-monte-lait en verre.
L'Art de la table évolue avec l'évolution
des coutumes, du service, des vins et des outils de travail ( verrerie
...) .
Les gaulois buvaient dans des récipients à boire, en bois
ou en poterie, qui servaient pour toutes les boissons.
Au XVII ème siècle, le Café appelé "vin
d'hipocrace" , et le Chocolat font leur apparition en France.
Jusqu'au XVIII ème siècle, les vins étaient bu jeunes
et frais ( le vin se conservait environ 6 mois ). Les premières
Salles à manger font leur apparition (avant cette période,
on mangeait dans les chambres).
Sous Louis XIV, avec le service à la Française, les Gobelets
ou timbales n'étaient pas posés sur table mais apportés
à volonté par les serviteurs. A cette époque, les
serveurs de vins étaient plus nombreux car les Nobles avaient peur
de se faire empoissonnés.
Sous Henri III , la fourchette est apparue, elle avait 2 dents et était
droite.
Sous Louis XVI, l'art de la table évolue avec le service à
la russe et l'utilisation du verre à eau et à vin .
le terme "chambré" pour le service du vin arrive au XIX
ème siècle.
Collectionneur de tout ce qui concerne la vigne et le vin.
Le Bag in box est une poche alimentaire souple remplie de vin et équipée
d'un robinet spécial, l'ensemble protégé par un emballage
carton, dont la contenance varie de 2 à 1000 litres .
Le Bag in box est très simple à utiliser, cet emballage
sous vide d'air, protège le vin de l'oxydation pendant plusieurs
mois, même en cours d'utilisation.
Les celtes, puis les Gaulois, ont introduit la barrique grâce à la technique du cintrage du bois à chaud. Elle était utilisée au départ pour stocker la cervoise et des denrées alimentaires diverses. L’histoire de la barrique n’a donc pas commencé avec le vin.
La plus ancienns trace est sur une peinture murale étrusque, première moitié du 4ème siècle avant J.-C.
BANQUET étrusque : une scène de la tombe des léopards de Tarquinia.
L'association de la vannerie et de la bouteille viendrait d'Italie. Les bouteilles Italiennes étaient trop fragiles. Il fallait les protéger.
C'est pourquoi elles étaient recouvertes de vanneries de toutes sortes.
Une peinture du XVIIIe siècle de Philippe Mercier ( 1689-1760), exposée au Louvre, nous prouve
la présence des bonbonnes déjà à cette époque.
La collection de bouchons s'appelle la BUTTAPPOENOPHILE.
Le collectionneur de bouchons s'appelle le Buttappoenophiliste.
Voir : Bouteille à Bille ; Capsule ; fermetures de flacons .
L'inventeur de l'utilisation du liège pour les bouchons est le moine Dom Pérignon ( 1638-1715).
La collection de bouchonneuses s'appelle la « buttitapophile ».
Le mot « Bouteille » vient du mot « boutille » qui désignait, au Moyen
Age, la gourde de cuir dans laquelle était transporté le vin.
Les bouteilles étaient appelées au XIVe jusqu'au XVIIe siècle les Hampes, Globes, ou encore Bulbes au vue de leur forme.
L'origine de la bouteille pour le vin est donnée aux Anglais.
La collection de bouteilles d'alcools et spiritueux s'appelle le « oenophiliste ».
La collection de bouteilles sérigraphiées s'appelle le « buttisérigraphile ».
Au XIXe siècle, le terme de « bouteillerie » désigne le lieu où l'on fabrique des bouteilles.
Egyptiens et Romains : La bouteille cylindrique, avec une piqûre
importante, un col étroit et une épaule bien marquée,
c’est-à-dire la forme moderne de la bouteille à vin,
semble déjà apparaître
Au IVe siècle, puis sous deux formes : la bouteille à quatre
pans et la gourde recouverte d’osier. Ces bouteilles de vin n’étaient
utilisées que dans les auberges.
En 1640 que Sir KENELM DIGBY commença à fabriquer une bouteille
d'un verre fumé qui surpassait, en épaisseur, en poids, en
solidité et a un prix de revient tout ce qui existait jusqu'à
lors. Malheureusement Sir Kenelm fut emprisonné comme royaliste et
catholique romain.
Ce fut seulement en 1662 que le parlement anglais lui reconnut la paternité
de cette nouvelle bouteille. Les bouteilles a la manière Anglaise
ne furent adopté en Hollande qu'en 1670 et en France en 1707.
Livre de 1694 : Thomas Corneille, Dictionnaire des arts et des sciences.
Tome 1, 1694, p. 298 "DAM" Dame-Jane f. les matelots appellent
ainsi une grosse bouteille de verre, couverte de natte. Elle tient ordinairement
la douzième partie d'une barrique. (225 litres, donc près
de 20 litres. Les bouteilles de 0,75 n’apparaîtront qu'au XVIIIe
siècle).
Au XVIIe siècle
Il y a que quelques formes de bouteilles.
On voit la bouteille de forme “bourgogne” : elle est assez haute,
avec un col très fin et légèrement pincé à
la base, une épaule très douce et un fût légèrement
conique. Une piqûre très importante, jusqu’à 150
mm, assez irrégulière, présente quelquefois tout au
fond ( cul de la bouteille) des débris de verre qui sont les restes
de la cassure de la pâte de verre du pontil du souffleur. La bague
de verrerie, au niveau du bouchage, devait être rajoutée avec
de la pâte de verre après la sortie du moule de la bouteille.
Les bouteilles fabriquées par les maîtres verriers étaient
pratiquement des modèles uniques, tant les diversités de formes
étaient nombreuses.
Les maîtres verriers étaient en Angleterre et en Italie.
Les verriers, partis d'Italie, s'installent dans la vallée du Rhône
puisqu'en France, il n'y avait pas de fabriquant de bouteille.
Les bouteilles servent pour toutes les boissons ( bières, eaux, jus
de fruits, cidre, poiré, eaux de vie, ...)
Les premières bouteilles de bière apparaissent en 1867.
Et pour le vin:
Le gouvernement royal Français dut, par l'Arrêté du
25 mai 1728, confirmer l'autorisation de transporter en paniers de cinquante
ou de cent bouteilles le vin de Champagne vers les ports de Rouen, Caen,
Dieppe et Le Havre.
Cette loi était indispensable car l'usage des bouteilles en verre
pour le transport des vins était interdit.
Réglement la contenance et le poids des bouteilles champenoises en
1735.
Vers 1750, l'usage de la bouteille en verre pour la vente du vin dans la
Bourgogne.
En 1821, le premier moule est créé pour la fabrication des
bouteilles.
C’est en 1866 que la législation détermine le nom et
la contenance des différentes bouteilles de vin.
En 1894, Claude Boucher (1842-1913) est un verrier originaire de Saône-et-Loire.
Il s'installera dans les Charentes et en Vendée. À Cognac,
il mettra au point une machine et déposera des brevets en 1894 et
1898 qui évitent les problèmes de casse des bouteilles à
la fabrication. C'est l'inventeur de la mécanisation de la fabrication
des bouteilles. Le cul des bouteilles vient du procédé de
fabrication de l'époque.
En raison de la fraude à laquelle les bouteilles donnaient lieu,
notamment sur la contenance.
Avec la mécanisation dans la fabrication, la bouteille s'est généralisée
au début du XXe siècle et chaque région adopta une
forme particulière.
Les premières bouteilles étaient essentiellement utilisées
pour le service de la table .
Vers 1918, les bouteilles ont progressé en solidité.
L'adoption du soufflage mécanique avait été rendue
obligatoire en 1918 en raison du grand nombre de souffleurs tués
et gazés pendant la guerre.
Depuis 1924, les bouteilles sont faites à la machine.
En 1930 on compte 50% de bouteilles à la main et 50% de bouteilles
mécaniques, ces dernières étant seules fabriquées
à partir de 1936.
Le décret de 1954, oblige l'indication sur les bouteilles de la quantité
pour élément de mesure.
le décret du 19 mars 1963 a uniformisé la notion de contenance
à l’ensemble des types de bouteille de vin par région.
clavelin | 62 cl |
fillette | 37,5 cl |
Quart | 20 cl |
demi bouteille | 37,5 cl |
bouteille | 75 cl |
magnum | 1,5 l |
jeroboham | 3 l |
réhoboam | 4,5 litres |
mathusalem | 6 l |
salmanazar | 9 l |
balthazar | 12 l |
nabuccodonozor | 15l |
Salomon | 18 litres |
le Primat | 27 litres |
Melchizédec | 30 litres |
demi bouteille | 37,5 cl |
bouteille | 75 cl |
magnum | 1,5 l |
Double Magnum ou "Marie Jeanne" | 3 l |
Jeroboam | 5 litres |
Impériale ou Mathusalem | 6 l |
salmanazar | 9 l |
balthazar | 12 l |
nabuccodonozor | 15l |
Melchior | 18 litres |
La plus grande bouteille de vin du monde a une hauteur de 2,80 m, un diamètre de 80 cm et une contenance de 1200 l. SCHOTT, Mayence, a fabriqué cette bouteille géante en verre DURAN® commandée par la ville de Rueil-Malmaison, en France. ( www.schott.com ) |
|
2007
|
La plus grande bouteille de vin au monde est de 2,4
mètres de haut pour un diamètre de 68 centimètres.
cette bouteille contient 480 litres (640 bouteilles de 75 cls)
d'un vin doux du Burgenland autrichien, millésime 2005.
Elle pèse 630 kilos. Quant au bouchon, il mesure 1,8 centimètres,
un bouchon de liège moyen mesure lui 2,4 centimètres.
|
Le record appartenait à une bouteille mesurant 1,95 mètres pour une contenance de 290 litres ( environ 387 bouteilles de 75 cls). | |
La plus grande bouteille du monde se trouve à Mardeuil au champagne Beaumont (visite gratuite). Elle mesure 1,66 m et contient 260 bouteilles. | |
2004 | La bouteille mesure 1,38 m de haut, elle porte le nom de « maximus » |
2002 | le Melchizédec : 30 litres (soit 40 bouteilles) existe depuis 2002. |
1998 | Conçue par la maison de champagne auboise Drappier, implantée à Urville, une bouteille de champagne a une contenance de 27 litres, baptisée Prima. |
1992 | la maison Beaumont des Crayères s'est lancée
dans une nouvelle performance.
|
En France dans les années 1870-1920, les brasseurs vendaient la bière, la limonade et les sodas dans les
bouteilles à bille, fabriquées en Angleterre.
Pour l'ouvrir, un ustensile est fourni pour pousser la bille à l'intérieur qui cliquettera gentiment lorsque
l'on versera la boisson. Deux renfoncements de la bouteille servent à
aider le buveur à boire sans être gêné par la bille ainsi retenue.
BOUTEILLE DE LIMONADE ANCIENNE A BILLE LIMONADERIE LA BETHUNOISE W B & S importée d' angleterre par J. OPIGET & CIE |
La bouteille longue et verte provient des vins de Moselle et se retrouve
dans tous les pays bordant le Rhin, dont l'Alsace. Celle du vin d'Alsace
a connu aussi un affinement français dès le début du XVIII° siècle.
La Flûte d'Alsace ou flûte du Rhin est protégée par un décret de 1955.
Décret n° 55-673 du 20 mai 1955, relatif à l'emploi de la bouteille du type " Vin du Rhin ".
JO 22-05-1955 p. 5200-5201.
C'est la seule forme de bouteille qui est obligatoirement utilisée pour mettre les vins d'alsace.
Cette bouteille étant protégée, elle ne peut être
utilisée pour mettre d'autre vin de régions différentes.
1963
Un décret du 19 mars 1963 précise la dénomination
et la contenance nette des différentes bouteilles à «
vins du Rhin » autorisées : le litre-flûte de 100 cl
; la bouteille de 70 cl ; la demi-bouteille de 35 cl et le quart de bouteille de 17,5 cl.
2007
Il manque 3 millions de bouteilles aux producteurs alsaciens de vin pour
finir l'année 2007.En dépannage, St Gobain a donc lancé
lundi 26 novembre la production de 2 millions de flûtes du Rhin.
Le deuxième producteur mondial, fournit déjà 40% du marché alsacien.
2008
La France entière est victime de la pénurie de bouteilles
de verre. Il en manque actuellement 60 millions dans l'hexagone. Une des
grandes victimes, la fameuse "flûte du Rhin". Cette bouteille
caractéristique et obligatoire pour les vins d'Alsace est devenue
un produit que l'on s'arrache.
L'américain O-I, a racheté ces dernières années,
nombre d'usines avant de les fermer. L'impact d'une telle politique est
évidente surtout quand l'usine de Düsseldorf fournissait par
an 10 millions de bouteilles à l'alsace.
La bouteille de vin d'anjou a été créée dans les années 1920 par une verrerie Angevine
créée en 1913.
Elle est utilisée pour les vins d'Anjou, de Saumur .
Le vin est servi en pot. Le « pot de ville
» ou « pot de Lyon » est d’un litre. Il reste
en usage jusque vers 1850, date à laquelle sa contenance est peu
à peu réduite et passe de 1 litre à 65 centilitres
(puis 50 centilitres).
le pot que nous connaissons aujourd'hui a été conçu
en 1942 et a succédé au pot (unité de mesure du vin
d'une contenance de 208 centilitres souvent en métal ou en terre.
Le seul et authentique pot Lyonnais en 46 cl est un modèle déposé
par une verrerie qui en contrôle toute la fabrication.
La première fabrique de Bouteilles de bordeaux date de 1724 par Mr Mitchell
Les Bordelais utilisent le vocable "jéroboam " depuis 1725.
La bouteille de bordeaux s'appelle le "Bordelaise".
Dès le XVIIIème siécle, la bouteille de bordeaux
était différente des autres régions, elle avait une forme allongée.
La loi de 1866 fixe pour la bordelaise une contenance ras bord de 0,75 l.
L'Ordonnance Royale du 8 Mars 1735 donne naissance
officiellement à la Bouteille de Champagne qui devait avoir un
poid minimum de 25 onces (750g).
L'ordonnance royale de 1735 précitée stipule que le bouchage
doit être fait avec une ficelle à trois fils, bien tordue
et nouée en croix sur le bouchon.
A l'origine la contenance d'une Champenoise était d'environ 93
Cls, puis 70 cls.
Avant la révolution engendrée par les découvertes
de Louis Pasteur, la liqueur ajoutée d'une façon plus ou
moins empirique produisait des réactions mal contrôlées
qui se traduisaient par une casse importante des bouteilles (jusqu'à
80 % en 1828). A noter qu'à cette époque les bouteilles
soufflées à la bouche par les maîtres verriers présentaient
des qualités et des propriétés de verre irrégulières.
Ce n'est que vers 1900 que les conditions de cette seconde fermentation
et la qualité du verre des bouteilles ont été améliorées
.
la bouteille de Champagne, qui pesait 1 250g au début du siècle, pèse aujourd’hui 900g.
La bouteille champenoise a la taille de toutes les envies...
Outre la bouteille "champenoise" classique de 75 cl (1 bouteille
= environ 6 verres), on recense sur les marchés européens
dix tailles de bouteilles qui conservent la forme traditionnelle standard
:
- le Quart : 18,8 ou 20 cl en Europe (ou 18,8 cl dans le reste du monde)
- la Demie : 37,5 cl - bouteille (75cls)
- le Magnum : 1,5 litres (soit 2 bouteilles)
- le Jéroboam : 3 litres (soit 4 bouteilles)
- le Réoboam : 4,5 litres (soit 6 bouteilles)
- le Mathusalem : 6 litres (soit 8 bouteilles)
- le Salmanazar : 9 litres (soit 12 bouteilles)
- le Balthasar : 12 litres (soit 16 bouteilles)
- le Nabuchodonosor : 15 litres (soit 20 bouteilles)
À la fin des années 1940, et surtout
dans les années 1950, apparaissent le triple magnum ou rehoboam,
le quadruple magnum ou mathusalem. , dont la contenance équivaut
respectivement à celle de 6, 8 et 10 magnums; ces très grosses
bouteilles sont très vite abandonnées, mais la fabrication
du salmanazar reprend en 1973.
On assiste à partir des années 1960 à une prolifération
de bouteilles se différenciant de la champenoise classique.
Le dégorgement automatique a obligé à adopter vers
1964 la capsule-couronne, expérimentée pendant 15 ans avant
d'être utilisée, ce qui est un bon exemple des précautions
prises avant l'adoption de tout procédé nouveau.
La bouteille spéciale bourguignonne portant en relief sur le verre les armes pontificales et l'inscription " Châteauneuf-du-Pape contrôlée ", propriété du syndicat des propriétaires de Châteauneuf-du-Pape, déposée le 2 juin 1939 sous le numéro 41 au greffe du tribunal d'Orange, ne peut être utilisée que pour les vins de Châteauneuf-du-Pape.
Le clavelin est réservé aux vins des appellations Côtes du Jura,Arbois,l'Étoile et Château-Chalon.
Sa capacité est de 62 cl. Ce volume correspond à ce qui
reste d’un litre de vin élevé en fût de chêne.
Au XVIIIème siècle, une famille de
la région de Château-Chalon demanda aux gentilshommes verriers
de la verrerie de la Vieille-Loye de créer une bouteille spéciale
destinée au vin jaune. Les archives de la verrerie mentionnent
également le terme de « clavelin type anglais » pour
la désigner. Ainsi débuta la fabrication de cette fameuse
bouteille.
1914
En 1914, l’abbé Clavelin, de Nevy-sur-Seille, commande une
trentaine de bouteilles avec son cachet à la verrerie. Cet écusson
à la base du col est certainement à l’origine du mot
« Clavelin ».
1931
Le modèle du clavelin correspond en fait à une adaptation
de la bouteille dite « Anglaise ». C’est d’ailleurs
sous le terme « d’Anglaise Clavelin 65 cl » que les
vignerons au 19e siècle en passent commande à la verrerie
de la Vieille-Loye, dans le Jura, qui en a assuré la création
et la fabrication régulière jusqu’en 1885. Puis après
cette date, la production a décliné, jusqu’à
la fermeture de l’établissement en 1931.
1984
En 1984, suite à une décision européenne concernant
la normalisation des contenants, le Clavelin faillit disparaître.
Après intervention des vignerons jurassiens au parlement de Strasbourg,
le Clavelin a pu être sauvé. C’est la seule bouteille
à être à l’heure actuelle dont le contenu est
de 62 cl.
1992
Depuis 1992, la bouteille "Clavelin",
à la forme et la contenance particulières (62 cl) est reconnue
par le droit européen.
2003
Mercredi 10 décembre 2003, une petite délégation
de viticulteurs jurassiens s’est rendu à Saint-Romain-le-Puy,
dans la Loire, assister à la sortie de la nouvelle de vin de paille,
dans l’usine Saint-Gobain en charge de sa fabrication.
La nouvelle bouteille de vin de paille (37,5 cl) est directement inspirée
d’un ancien modèle du 19° siècle. Tirée
à 40 000 exemplaires, elle est de couleur brune, avec une inscription
“ vin de paille” sur le côté.
1898 : Vittel fête son million de bouteilles et le grès fait place au verre.
En 1901, commercialisation de l'eau d'Évian dans des touries (bonbonnes entourées d'osier).
En 1908, Evian est commercialisée en bouteilles de verre fabriquées par les verreries Souchon-Neuvesel, futur BSN.
Jusqu’en 1964, l’eau est vendue exclusivement
jusqu'à cette date en pharmacie.
En 1964, Evian doit son essor en grande surface à Antoine Riboud,
PDG de Souchon-Neuvesel
En 1969, sortie de la première bouteille
en PVC chez Evian, beaucoup plus légère que le verre format
1.5 litre.
En 1980, Evian lancement de la première bouteille
format 2 l.
En 1985, sortie de la première bouteille d'Evian avec bouchon à vis.
En 1992, lancement d'une bouteille Evian en verre sculpté pour les Jeux olympiques d'Albertville.
C'est donc au tout début du XIX° siècle
qu'Arsène d'Arsonval (1851-1940), médecin, pionnier français
de l'électricité médicale et grand ingénieur,
mais surtout grand visionnaire invente la vase d’Arsonval, le premier
contenant isotherme. D'Arsonval réalise, en 1888, les vases de
verre à doubla paroi et à vide intérieur permettant
de conserver les liquides volatils. C'est le physicien français
Violle qui eût l'idée de métalliser les surfaces intérieures
de ces récipients pour diminuer les pertes par rayonnement, et
ainsi naquit la première bouteille isotherme.
Le chimiste et physicien britannique James Dewar
a été le premier à produire de l'hydrogène
liquide. Pour conserver cette matière à très basse
température, il imagine en 1892 un récipient isolant constitué
de deux parois de verre séparées par du vide : le vase de
Dewar.
En 1903, Reinhold Burger, technicien verrier, inventa
la bouteille thermos. perfectionnent le vase de Dewar et commercialisent
la première bouteille isotherme sous la marque "Thermos"
(du grec ancien thermos, "chaud").
Le 1er Octobre 1903, à enregistrer une fiole
à vide pour un usage quotidien avec un revêtement de métal
en feuille solide d'un brevet. Le brevet DRP NO. 170057 de l'Office impérial brevets.
L'année suivante, en 1904, il protégeait les thermos du nom de la marque.
Vase à boire constitué d'une coupe fixée sur un pied par l'intermédiaire d'une tige .
Il est utilisé à la messe pour célébrer l'Eucharistie,
en souvenir de la Cène.
Lors de l'Offertoire, le prêtre y reçoit le vin qui sera
ensuite célébré au moment de la Consécration.
La coupe, sinon le calice entier, doit être de métal précieux,
argent, or,
et jusqu'en 1969 les autres matériaux étaient proscrits.
Depuis cette date les matériaux les plus variés sont admis
sous réserve
que celui qui compose la coupe n'absorbe pas les liquides.
Le calice s'accompagne toujours d'une patène,
petite assiette où est déposée l'hostie consacrée
pendant la messe et dont seul l'extérieur peut être décoré,
Depuis les directives du Concile de Trente.
Le style des calices, leurs décors,
leur forme sont très largement tributaires des modes et des arts décoratifs de chaque époque.
La Carafe servait à servir le vin, un outil de transport du fût ou de la barrique aux gobelet, timbale ou verre.
La Carafe, sous le règne des Rois, était un objets d'art.
Elle à connu une première évolution grâce aux
bouteilles de vins qui avaient souvent des dépôts. La carafe
à vin servait alors à décanter les vins.
On utilisait la carafe et une bougie pour transvider le vin. Quand on
regardait le goulot de la bouteille, grâce à la bougie, on
apercevait le dépôt arrivé et on arrêtait de
transvider le vin de la Bouteille à la Carafe.
D'où le nom de Carafe à décanter le vin
La Carafe à connu une seconde évolution avec l'oxygénation des vins....
A la fin du XX ème siècle, la Carafe a des formes diverses
et variées.
A son utilisateur de connaître la forme de carafe à utiliser
afin d'Oxygéner son vin.
Attention !
La carafe à décanter est une carafe fine qui est utilisée
pour les vins avec du dépot, souvant les vieux vins.
La carafe à oxygéner, elle est large afin que le vin ait
un grand contact avec l'air.
Souvant, les vendeurs de carafes confondent les deux.
Pour découvrir les capsules de Champagne, les capsules de méthode traditionnelle et les capsules de vin mousseux , Voir "plaque de muselet".
Collectionneur des objets sur le café
(machine à café, de cafetières, boite à café, achets, .. )
Les Romain buvaient le vin coupé avec de l'eau.
Les Gaulois buvaient le vin pur .
Au Moyen Age, refuser de boire du vin était très mal vu et signe de guerre .
Au début du XXème siècle certains parlementires Français
souhaite une réduction de la consommation de vin et des boissons
alcoolisées.
En 1960, les Français boivent en moyenne
120 litres de vin par an.
En 1980, la France comptait 19 millions de consommateurs
réguliers dont 7 millions de consommatrices. La moitié des
Français buvait du vin tous les jours.
en 1998, un quart de la population Française
boit régulièrement du vin. La consommation est chez les
hommes et les femmes dans la catégorie d'age au dessus de 50 ans.
En 2004, le taux d'alcoolémie autorisée tombe à 0,50g/l
et avec la forte campagne de la prévention routière, la
consommation chute fortement.
En 2005, il n’y a plus que 10 millions de
consommateurs réguliers dont un tiers de femmes, ce qui représente
20% de la population. Le maximum de consommateurs se situe chez les 50-60
ans, celui des réguliers autour de 70 ans et celui des occasionnels
entre 30 et 40 ans. On pense que la France va ainsi perdre sa place de
premier consommateur mondial de vin en 2010 au profit des Américains
et des Italiens.
En 2008, les Français boivent en moyenne 54 litres de vin par an, contre 120 dans les années 1960.
La consommationchute.
Le verre de champagne " coupe " aurait été conçu,
ou plutôt dédié spécialement Pour le vin mousseux
en Angleterre en 1663 afin de disperser les bulles.
Les Anglais avait étudié avant la France, le phénoméne
du vin mousseux.
Cependant, on peux voir des coupe à boire, sous l'antiquité
Grec, suis Romain.
Les vins ne pétillaient-ils pas à cette époque ?
Les Romains et les Gaulois utilisaient la cruche pour servir le vin et l'eau.
La cruche est fabriquée en terre cuite.
La cruche est le récipient utilisé par des soldats (légionnaires
romains) et les pauvres jusqu'à la fin du moyen-âge.
En 2007, Les champagnes de vignerons ont voulu faire un clin d’œil humoristique au mythe de la petite cuillère glissée dans le goulot et sensée retenir les bulles une fois la bouteille de champagne entamée.
La décantation est l'action de séparer le vin du dépôt qui se trouve dans la bouteille.
Cette manipulation doit être fait avec attention. Le but est de
ne pas retrouver dans le verre du dépôt.
Les sommeliers utilisent une carafe à décanter, une bougie et divers outils.
Pour les particuliers divers outils de travail sont utilisation: l'entonnoir à décanter ou les décanteurs ( à main ou manivelle).
C'est une opération délicate qui est souvant utilisée pour des vins vieux.
Créé à l'origine par les Anglais pour décanter les vieux portos vintage, il est recommandé aujourd'hui pour décanter les vieux millésimes.
Avec les dessous de la robe, le dessous de verre, discret et pratique, s'impose pour éviter que tout débordement intempestif ne
vienne maculer la nappe blanche de belle-maman ou la table basse de vos
hôtes. Souffrant d'une image un peu désuète, faisons
fi et réhabilitons l'objet au nom du bon sens et, c'est désormais possible, du bon goût.
Quelques jolis modèles abordables se dénichent dans les
boutiques d'art de la table, il existe même des spécimen
en pierre aux noms évocateurs (Romanée Conti...). De quoi
lever le verre sans manquer de retomber sur son pied.
Inventé dans les années 1980 par un designer danois, le Drop Stop est un bec verseur universel en aluminium.
L'historique des inventions de contenants :
- Celtes, Gaulois : la barrique
- Egyptien, Romain, Gaulois : torchons enduit d'huile sur les amphores.
- En 1640, Sir KENELM DIGBY commença à fabriquer une bouteille d'un verre fumé qui surpassait, en épaisseur, en poids, en solidité
et a un prix de revient tout ce qui existait jusqu'à lors.
- Vers 1660, Apparition du bouchon de champagne
- Fin 18ème Siècle, un fil d’acier est inclue à la ficelle qui maintient le bouchon
- 1810, Invention de la boîte de conserve, par Peter Durrand (Grande Bretagne).
- 1821, le premier moule est créé pour la fabrication des bouteilles.
- 1827, Invention de la machine à boucher les bouteilles en verre
- 1830-1840, Apparition des bouteilles à bagues moulées
- 15 Novembre 1844, Adolphe Jacquesson dépose la capsule métallique
- 1858, premier couvercle métallique à vis pour bocaux de verre avec joint annulaire en caoutchouc, par Mason (Etats-Unis).
- 1881, Fabrication des premiers muselets
- 1892, Brevet de la capsule de bouteille, William painter (Etats-Unis).
- 1885, Du lait condensé est mis en boîte pour la première fois.
- 1924, début des bouteille en verre mécaniques
- 1930, La première canette est commercialisée en Allemagne. Elle est fabriquée en acier et comprend trois
parties. La tête conique est fermée par un couvercle en forme de couronne.
- 1935, American Can Company lance la première canette à tête plate (canettes de bière en acier ).
- 1949, L’année est celle de l'invention de la bouteille de 33cl.
- 1953, c’est au tour des cannettes en verre de voir le jour.
- 1954, Le décret oblige l'indication sur les bouteilles de la quantité pour élément de mesure.
- 1955, le berlingot Tetra Pak pour du lait pasteurisé
- 1962, la première bouteille plastique pour l’emballage de l’huile par Lesieur.
- 1963, Un Américain Ernie Fraze invente le système d'ouverture facile qui consiste à arracher une languette
de métal fermant la boîte en acier.
- 1980, Apparition d'un système d'ouverture tout en bloc. La languette reste attachée à la boîte et peut
être collectée en même temps
- 1985, le mini-fût de bière en forme de tonneau Obernai par CarnaudMetalBox.
- 1994, la bouteille de bière par BSN au relief 1664
La collection d'étiquettes de bouteilles d'eau s'appelle « aqualabélophiliste ».
La collection d'étiquettes de boissons non alcoolisées s'appelle « nonéthylabélophile ».
La collection d'étiquettes de vins et liqueurs s'appelle « éthylabélophiliste ».
Les collectionneurs d'étiquettes de vins français s'appellent des Oenolographiste.
Egyptien, Romain, Gaulois,torchons enduit d'huile sur les amphores.
1728, Apparition du bouchon de champagne (Dom Pérignon, le bouchon en liége)
Fin 18ème Siècle, Un fil d’acier est inclu à la ficelle qui maintient le bouchon
1810, Invention de la boîte de conserve, par Peter Durrand (Grande Bretagne).
1827, Invention de la machine à boucher
1830-1840, Apparition des bouteilles à bagues moulées
Le 15 Novembre 1844 , Adolphe Jacquesson dépose la capsule métallique (plaque de muselet)
1858, premier couvercle métallique à vis pour bocaux de verre avec joint annulaire en caoutchouc, par Mason (Etats-Unis).
1892 , Brevet de la capsule de bouteille, William Painter (Etats-Unis).
La flûte a remplacée la coupe à champagne au courant des années 1930.
La plus grande flûte du monde, en 1993, mesure 2,13 mètres et peut contenir 160 bouteilles de champagne
L'agitateurs de champagne est initialement développé
il ya plusieurs siècles, quand la carbonatation a été
considérée comme un défaut, par suite d'une involontaire fermentation secondaire.
Appelé fouet à champagne mais aussi batteur, mosser (ou moser), moussoir à Champagne ou swizzle-stick.
L'origine du touilleur viendrait d'une branche d'une plante qui a été utilisé pour brasser une boisson
appelée Switchel, vers 1600.
Lorsqu'à l'époque de Dom Pérignon
on découvrit le moyen de faire mousser le vin de Champagne, les
bouteilles étaient bouchées avec des chevilles de bois garnies
d'étoupe imbibée d'huile, puis cachetées à
la cire. On s'aperçut rapidement que ce bouchage était insuffisant
pour retenir la pression du gaz du vin et empêcher les bouteilles
de fuir. On eut alors l'idée d'utiliser des bouchons de liège
pour boucher les bouteilles, mais on dut bien vite brider sérieusement
les bouchons pour qu'ils ne sautent pas sous la pression du gaz naturel
du vin de Champagne. C'est ainsi qu'on eut recours à la ficelle
de chanvre pour maintenir le bouchon sur les bouteilles.
Pour plus de sûreté, certains négociants complétaient
ce ficelage avec un ou deux fils de fer torsadés, la pose du fil
de fer se faisant à l'aide d'une pince cisaille. Mais cette fixation
métallique présentait des difficultés pour déboucher
les bouteilles, et il fallait utiliser une pince spéciale, ou un
petit crochet pour couper le fil de fer.
A partir de 1827, apparaissent sur le marché champenois des machines
à boucher .
Pour faciliter le débouchage des bouteilles sans avoir besoin d'une
pince ou d'un crochet, et surtout sans se blesser, on eut alors l'idée
de faire un petit anneau sur le fil à ficeler. Ce petit anneau
était quelquefois muni d'une pastille de plomb sur laquelle était
gravé le mot « CHAMPAGNE » ou encore le nom
du négociant. Mais la pose de ces ficelles et fils de fer était
longue et pénible. On entreprit donc de perfectionner le fil de
fer à ficeler en le préformant.
Les muselets se sont généralisés vers 1880. Ils peuvent avoir 3 ou 4 branches.
Le collectionneur d'étiquettes s'appelle un Oenolographiste
L'oxygénation est l'action d'aérer le vin.
Toutes les carafes sont utilisées. Le sommelier doit utilisé
la forme de carafe adaptée à l'axygénation voulu.
Cette manipulation n'est pas neccessaire sur tous les vins.
En général, les vins jeunes mérite un oxygénation.
Cette action est aussi utile sur les vins rouges que sur les vins blancs
( secs, moëlleux, effervescent) et certain rosés.
A l'inverse d'une décantation, l'oxygénation est faite pour brusquer le vin.
L'oxygénation à été utilisé au milieux
du XXème siécle. Devant une consommation des vins rouges
jeunes par le manque de temps de vieillissement en cave ou pour les particuliers
de manque de cave( surtout en appartement), il fallait adoucir les tanins.
Dans les années 1990, les sommeliers se sont rendu compte que l'oxygénation
était aussi bénéfique sur les vins blancs et que
la forme de la carafe influençait cette opération. Les verreries
sortent depuis des formes de carafes diverses.
La plus ancienne découverte du la paille (Chalumeau) est au IVe millénaire av J-C.
Des pailles pour boire en matériaux précieux ont été utilisées par les Sumériens pour leur permettre de boire de la bière.
En 1886 (dépot de brevet), l'Américain Marvin Stone a l'idée d'enrouler une bande de papier sur elle-même, de l’imperméabiliser avec de la paraffine et de la vendre.
C’est la naissance de la paille artificielle jetable.
En 1937 c'est l’invention de la paille flexible, par Joseph Friedman,
qu'il commercialise.
En France, dès le 1er janvier 2021 il sera officiellement interdit d’utiliser et de vendre des pailles en plastique.
Aujourd'hui, diverses pailles existent afin de remplacer les pailles plastiques (en verre, en paille, en bambou, en pâte, en inox, en carton, en silicone ...)
Les plaques de muselet sont apparus au XIX èmes siècle. dépose le brevet en 1844.
Jusque là, les bouchons en liège tenaient par une ficelle ou des agrafes.
Ce négociant de Châlons,Mr Adolphe Jacquesson, (sur Marne) permettait ainsi de résoudre le grave problème
de perte de vin consécutive aux intempéries, à la
porosité des bouchons ou encore au pourrissement des ficelles.
Il eut donc l'idée d'utiliser des plaques en fer blanc dépolies,
laminées, et d'y découper des rondelles du même diamètre
que celui des bouchons ( "les flancs") et de remplacer les habituelles
ficelles par du fil de fer.
Pourtant il faut attendre environ 1881 pour voir les premières
capsules de métal sur les bouchons désormais protégés,
maintenus par des muselets de fil de fer rattachés au goulot de
la bouteille.
Autrefois, la plupart des capsules de champagne comportaient quatre encoches
ou découpes ( trois seulement pour les Moët et Chandon ; ce
qui les caractérisent ) et ceci jusque dans les année 60.
Certaines, fabriquées à Bordeaux entre 1900 et 1930, étaient
également munies de languettes (Pol Roger, Monopole). D'autres
encore étaient munies d'un trou carré en leur milieu (Giesler)
pour laisser respirer le liège.
La grande majorité des capsules sont en fer-blanc, certaines plus
recherchées sont en cuivre ou en aluminium ; L'acier étant
pendant la Grande Guerre destiné à des usages moins pacifiques.
Au début de leur utilisation, ces capsules possédaient toutes
un aspect pratiquement identique et recouvraient les bouchons sans distinction
de marque ou de provenance.
A la fin du 19e siècle, on eut l'idée d'y estamper le mot
"Champagne" qui apparaissait ainsi en relief, souvent accompagné
d'une étoile. Puis aussi de les peindre en différentes couleurs.
Petit à petit, les fabricants se rendent compte qu'ils peuvent
profiter de ce petit espace de métal pour indiquer leur nom, celui
de leur localité, etc. Au départ en fer blanc, sa décoration
n'arrivera qu'au début du siècle, en relief tout d'abord,
précisant le nom du propriétaire, quelques fois la marque.
Puis plus tard, apparaîtront la couleur et les dessins (armoiries,
châteaux, etc.) qui au fil des temps, ont beaucoup évolué.
Quant au millésime, il fait son apparition en 1906 à l'initiative
de POL ROGER.
Dans un premier temps, seules les grandes marques sont concernées
par ce phénomène. La technique ne permettait son application
personnalisée qu'aux rares maisons qui en avaient les moyens. Après
la seconde guerre mondiale, les techniques évoluent et permettent
un prix de revient abordable. Mais il faut attendre 1960 pour que l'ensemble
de ceux que l'on appelle " récoltants-manipulants " soient sensibilisés
à ce problème de l'image de marque.
Aujourd'hui l'évolution des techniques en matière d'impression,
en particulier la tampographie, a permis aux grandes marques et aux vignerons
d'obtenir des capsules de toute beauté, certaines sont vraiment
de petites œuvres d'art.
On distingue deux techniques différentes de fabrication. La sérigraphie
d'une part, qui permet une bonne solidité des couleurs, une grande
précision des traits et des coloris résistants à
l'usure du temps et aux rayures. D'autre part, la tampographie qui, ne
permettant l'impression des couleurs que l'une après l'autre, nécessite
des opérations successives délicates de séchage et
de calage. Cette technique, plus artisanale, est plus souvent utilisée
pour de petites productions.
Les collectionneurs de plaques de muselets s'appellent des placomusophile ou plaquomusophile.
Les seaux à vins et à champagne sont
des rafraichissoirs, mais savez vous qu'il existaient au XVIII et XIX
ème siècles des rafraichissoirs à verres.
Rafraîchissoir en métal, céramique ou verre, à fond plat ou arrondi, sur pied bas ou non et dont le
bord supérieur comporte une ou plusieurs encoches servant à caler la jambe du ou des verres qui y trempent.
Cannelle : robinet en bois fixé à un tonneau pour assurer le tirage. Robinet d'un tonneau à vin,
à cidre, à bière, à l'eau, etc.
En 1845, Jean-Baptiste Eve ouvre sa manufacture de robinetterie avec le « métal blanc hygiénique».
Au XIXème siècle, il n'y avait pas de ticket pour payer les consommations,
il y avait la "coupelle bistrot tarifaire" ! : il existait des coupelles
avec des prix indiqués différents selon le breuvage consommé. Par exemple 2 francs, 1 franc, 0,50 franc.
Les boissons ( eau, vin, apéritifs, café... ) étaient toujours apportées avec une telle coupelle et le prix indiqué dessus.
Le buveur empilait les coupelles. Et au moment de payer, il fallait additionner
les prix indiqués sur les coupelles, pour connaître le montant total des
consommations.
Elles étaient utilisées dans les bistrots, jusque dans les années 1950-60.
Le fait de les cumuler faisait une pile, un pilier, d'où l'origine du nom « Pilier de bar ».
Pilier de bar (définition) : Personne qui a l'habitude de passer
du temps dans les cafés ou bars.
Une tasse est un petit récipient muni généralement
d'une seule anse , souvent en faïence ou en porcelaine, destiné
à recevoir une boisson chaude (café, thé, chocolat,
lait, infusions, tisanes, etc.).
Une trembleuse, ou tasse trembleuse, est une tasse qui s'emboîte
dans sa soucoupe. Cet objet, le plus souvent en porcelaine, fut créé
à Paris au début du XVIIIe siècle. Il permettait
d'éviter de renverser le liquide contenu dans le récipient.
Selon la tradition, il était destiné aux personnes souffrant
de tremblements, d'où son nom.
Vers 1860 est créé le modèle de la « tasse
à moustache » avec un rebord à l'intérieur
qui empêche le liquide d’atteindre la pilosité des buveurs portant la moustache.
Le taste-vin a été crée en 1611.
Le taste-vin est un petit récipient en forme de tasse basse (10 à 12 centimètres de diamètre)
servant à examiner un vin, à en "mirer" la robe et à le goûter (les fantaisies au fond servant à brusquer le vin afin de voir son évolution ).
Au XVIIIe siècle en France, toutes les provinces produisaient son modèle de tasse, qui permettait au négociant de bien choisir son vin.
Cet objet était et est encore aujourd'hui de préférence en métal (argent, métal argenté ou étain)
pour mieux refléter la robe.
Le taste-vin se portait autrefois attaché à la ceinture, plus tard retenu par une chaînette au cou.
Le Tire-Bouchon est apparu au XVIIe siècle.
Les collectionneurs de tire-bouchon sont des « hélixophiles »
Le premier fut breveté par l'Anglais Samuel HENSHALL en 1795, il s'était inspiré du "tire-balle"
à mèche vrillée qui servait à extraire les
balles des canons des armes à feu. Les tire-bouchons étaient
au départ fabriqués par des armuriers.
Les Anglais ont commencés à élever les vins en bouteille
avant les Français qui servaient toujours le vin dans des Barriques et au pichet .
Depuis environ 1995 les fabricants ont mis au point le "sommelier",
tire-bouchon pour ouvrir toutes les bouteilles de vins, surtout pour les longs bouchons de grande garde.
Un musée du tire bouchon est à visiter au Domaine de la citadelle, dans le Luberon.
La découverte de fabrication de la matière en verre est très ancienne.
Du verre à pied au gobelet, en passant par la chope, le ballon, la flûte, il existe une multitude de contenants
prêts à faire bonne contenance. Vins fins, grands crus, vins doux, alcools, liqueurs, chaque boisson à son verre privilégié.
Connaissez-vous l'histoire du verre INAO?
A l'époque, chaque région défendait son verre à
dégustation : le verre ballon (type porto) chez les Bourguignons,
le petit ballon ouvert pour les Beaujolais... Le seul outil standard était
le taste-vin en argent, que tous les professionnels portaient sur eux.
Georges Vedel, à l'époque responsable de l'Institut national
des appellations d'origine pour la région Bourgogne, voulut le
remplacer par un verre solide et commun à toutes les régions.
Il demanda alors en 1968 à une équipe de chercheurs (dont
Jules Chauvet) de lui fournir un verre universel, dont le dessin fut déposé
en 1970.
Le véritable verre INAO est en cristallin, contenance est d'environ 220 ml.
Informations non vérifiée : Jules Tourmeau est co-inventeur du verre INAO
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