Histoire des objets


A -

Aiguière
Amphore
Anti-monte-lait
Art de la table   

B -

Bacchusophiliste
Bag in box
Barrique
Bombonne en verre
Bouchons
Bouchon liège
Bouchonneuses
Bouteille
Bouteille à Bille
Bouteille de vins
Bouteille Alsace ou Bouteille du Rhin
Bouteille Anjou
Bouteille Beaujolais (Pot Lyonnais)
Bouteille Bordeaux
Bouteille champagne
Bouteille Châteauneuf du Pape
Bouteille du Jura ou Clavelin
Bouteille d'Eaux minérales
Bouteille Isotherme
Buttitapophile (voir Bouchonneuses)

C - Calice
Carafe
Capsule
Chalumeau (voir paille à boire)
Clavelin ( voir Bouteille du Jura)
Cofféaphiliste
Consommation du vin
Coupe à Champagne
Cruche
Cuillère-Bouchon
D -

Dame-Jeanne (Bouteille)
Décantation
Décanteur à manivelle
Dessous de verre
Drop stop

E - Emballages
Etiquette
F - fermetures de flacons
flûte
Fouet à champagne
M - Muselet
Mosser (Voir: Fouet à champagne )
O - Oenolographiste
Oxygénation
P - Paille à boire (Chalumeau)
Plaque de muselet
Pot Lyonnais ( voir : Bouteille Beaujolais )
R - Rafraichissoirs (verres et bouteilles )
Robinet à vin
S - soucoupe tarifaire ( ou coupelle tarifaire)
swizzle-stick (Voir: Fouet à champagne )
T - Tasse
Taste vin
Tire-Bouchon
Tonneau
V -

Verre
Verre à digestifs
Verre de Régions ( Alsace, Anjou, Bourgogne, Bordeaux, ...)
Verre INAO
Verseur à manivelle (Voir: Décanteur à manivelle)


Liste des fabricants d'objets, matériels sur le thème des boissons




Aiguière

Nom féminin issu du provençal " aiguiera ", dérivé lui-même du latin populaire " aquaria " de " vas aquarium " (pot à eau)... et récipient pour transporter le vin de la barrique au verre.

La production d'aiguières existe depuis l'antiquité : plusieurs exemplaires égyptiens sont parvenus jusqu'à nous.
L'aiguière peut être en divers matériaux (Argent, Etain, Terre cuite et plus tard en Verre).
Les aiguières anciennes ont des armoiries, les plus récentes, des poinçons.

L'aiguière a été remplacée au XIX et XXéme siècle par la bouteille.
Récipient pour l'eau ou le vin, de matériaux et formes variés, à anse latérale, muni d'un bec serveur, couvert ou non. Aiguière en étain L'étain est un alliage : étain, plomb, cuivre, antimoine, bismuth. En France :
étain fin : 90 à 95 % d'étain, 5 à 10 % de plomb, 1 à 2 % de cuivre, 1 à 2 % d'antimoine.
étain commun : 80 à 90 % d'étain, 10 à 20 % de plomb, bismuth.
claire étoffe : 50 à 70 % d'étain, 30 à 50 % de plomb. La découverte de l'étain
L'étain est le premier métal exploité par l'homme de l'âge de pierre, fondateur de la métallurgie. L'usage de l'étain à table et dans les cuisines devint courant chez les Romains, qui en apprirent son usage des peuples celtes comme les Gaulois. En France,le roi avait interdit l'utilisation de l'or et de l'argent pour fabriquer la vaisselle.
Pour la première fois à Strasbourg, en 1368, les potiers d'étain sont mentionnés. Par ses guerres successives, Louis XIV, vida les caisses du royaume.
Il demande à tous ses sujets de faire fondre leur vaisselle d’argent par les édits de 1689 et 1709. C’est ainsi que l’orfèvrerie d’étain acquière ses titres de noblesse et vient orner les vaisseliers et les tables de l’aristocratie et de la grande bourgeoisie française.
En 1976, il est interdit, par décret de vendre un objet en étain s'il n'est pas au minimun à 82% d'étain, et la dénomination" Etain" indiqué de façon indélibile sur l'objet.
Mise en œuvre :
Moyen-Age: fonte en moules de pierre.
Du XVIème au XIXème siècle : moules de bronze ou de fonte. Moyen-Age : très peu de pièces conservées. Objets de culte, quelques plats et pichets. Objets très simples sans décor. Renaissance : pièces d'apparat ("Edelzinn", littéralement "Étains Nobles") à décor fondu en relief imitant l'orfèvrerie. Ateliers à LYON et à MONTBELIARD (François BRIOT, bassin et aiguière de la Tempérance) et à NUREMBERG (Caspar ENDERLEIN). XVIIème -XVIIIème siècles : pièces à nouveau très simples, des décors en relief apparaissent à la fin du XVIIème.
Plat dit "cardinal" : introduit en France par Mazarin, appelé à l'époque "plat à la Mazarin" ou "à la Cardinal".
Les ordonnances de Louis XIV sur la fonte de l'argenterie redonneront de l'activité : objets "à la façon d'argent" copiés sur l'orfèvrerie : aiguières, écuelles, saupoudreuses et salières... C'est l'âge d'or de l'orfèvrerie d'étain. Principaux centres : BESANÇON, BORDEAUX, PARIS, LYON, ROUEN, TOULOUSE, STRASBOURG .

Pichets :
récipients munis d'un couvercle destinés à mesurer le vin. Les mesures n'étant pas unifiées (la création du système métrique date de 1792), les formes étaient différentes d'une province à l'autre. On distingue trois types de forme principaux :
à épaulement :
Île de France, Normandie, Champagne, Bourgogne, Languedoc, Provence, Bretagne, Anjou, Guyenne.
balustre :
Flandre, Lorraine, Normandie, Franche-Comté, Languedoc (Toulouse).
tronconique :
Alsace, Lyonnais, Picardie, Auvergne. La production se poursuit jusqu'au début du XIXème siècle, suivant la mode et les habitudes régionales.
Dans la seconde partie du XXe siècle (1960-1970), l’étain perd son usage utilitaire pour devenir principalement objet décoratif.
Les Poinçons Les poinçons sur les étains comme sur l’argenterie et l’orfèvrerie étaient des
marques de fabrique, et de contrôle de qualité. Ils permettent aujourd’hui d’affiner
les datations des objets sur lesquels ils figurent et leur confèrent une plus value
historique.

C’est vers le XIème siècle qu’apparaissent les premières tentatives de réglementation du poinçonnage, le poinçon de maître ou de « potier d'étain » ; le potier l'apposait dès 1382 sur les pièces de « bon aloy », c'est-à-dire d'étain fin.
Mais il faudra attendre le XVIIème siècle pour voir aboutir ces tentatives
d’uniformisation. Deux édits royaux de 1643 et 1691 vont en effet instituer pour l’ensemble des "cinq fermes du royaume", deux poinçons : une marque de maîtrise et une marque de contrôle (utilisés jusqu'en 1776).
En 1643, obligation fut faite de marquer ETIN FIN sur les grands poinçons à côté du symbole évoquant le nom du potier (une poire pour un Poirier, par exemple) et la date de réception à la maîtrise.
En 1691, le poinçon doit comprendre le nom et la date d'admission à la maîtrise. On distingue deux types de poinçons :
* Le poinçon du maître est la " signature " du Maître Potier qui a fabriqué l'objet.
* Le poinçon de la marque, apparu vers la fin du 17ème siècle, permettait de connaître la
date et la ville de fabrication L'étain alimentaire est à 95%.
le poinçon "titre légal" (sans indication), il faut savoir que c'est du 85%. La marque Couronné Rose a commencé à apparaître sur les exportations britanniques
étain dans le milieu du 16ème siècle. Depuis, de nombreux pays ont adopté ce symbole pour leurs marques propres. Belgique,Les Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Scandinavie, Etats-Unis et au nord-est de la France. Lorsque les lettres apparaissent dans la couronne ou de la rose de la marque n'est pas la Colombie.

Amphore

L'Amphore était un contenant à vin utilisé par les Egyptiens, les Grecs et les Romains
Les gaulois échangeaient une Amphore de vin contre un esclave.

Anti-monte-lait

Anti-bouille-lait se rencontre aussi dans la documentation mais est beaucoup moins attesté que anti-monte-lait.

Il s'agit d'un disque lourde en verre ou en porcelaine qui est placé au fond du récipient, là où se forment les bulles. Au lieu de monter directement, les bulles produites sous cet objet se rassemblent en une bulle assez grosse pour le soulever : celui-ci laisse alors s'échapper la bulle, puis retombe sur le fond avec bruit. L'action du disque agite le lait et augmente fortement la taille des bulles, ce qui a deux effets : réduire la formation de la mousse et l'effet de la peau. Dès lors les bulles plus grosses et l'agitation du liquide gênent la formation de la pellicule imperméable. De plus le bruit caractéristique avertit le cuisinier de la nécessité de baisser le feu. Si celui-ci n'est pas trop important l'anti-monte-lait suffit à empêcher le débordement alors que sans lui, il aurait eu lieu.

En 1922, l'entreprise parisienne Rodrey commercialise un anti-monte-lait, qui est présenté au concours Lépine.

La société S.O.V.I.R.E.L. (Société de Verreries Industriels Réunis du Loing) est créée en 1955. Elle fabriquera des anti-monte-lait en verre.

Art de la table

L'Art de la table évolue avec l'évolution des coutumes, du service, des vins et des outils de travail ( verrerie ...) .
Les gaulois buvaient dans des récipients à boire, en bois ou en poterie, qui servaient pour toutes les boissons.
Au XVII ème siècle, le Café appelé "vin d'hipocrace" , et le Chocolat font leur apparition en France.
Jusqu'au XVIII ème siècle, les vins étaient bu jeunes et frais ( le vin se conservait environ 6 mois ). Les premières Salles à manger font leur apparition (avant cette période, on mangeait dans les chambres).
Sous Louis XIV, avec le service à la Française, les Gobelets ou timbales n'étaient pas posés sur table mais apportés à volonté par les serviteurs. A cette époque, les serveurs de vins étaient plus nombreux car les Nobles avaient peur de se faire empoissonnés.
Sous Henri III , la fourchette est apparue, elle avait 2 dents et était droite.
Sous Louis XVI, l'art de la table évolue avec le service à la russe et l'utilisation du verre à eau et à vin .
le terme "chambré" pour le service du vin arrive au XIX ème siècle.

Pourquoi dit-on "mettre la table" ?

C'est expression est apparue au Moyen âge. On mettait réellement la table, c'est à dire qu'on installait des tréteaux sur lesquels on posait des planches.

Pourquoi dit-on "mettre le couvert" ?

Jusqu'au XVème siècle, il était d'usage de "servir à couvert", c'est à dire de couvrir d'une grande serviette blanche les plats et les mets exposés sur la table ou sur le dressoir, afin de montrer aux hôtes que toutes les précautions avaient été prises pour éviter un empoisonnement. De là, l'expression "mettre le couvert" pour dresser une table, qui s'appliqua ensuite au repas lui-même: "avoir son couvert mis chez quelqu'un", c'est d'y être reçu pour déjeuner ou dîner.

Pourquoi trouve t-on des couteaux à bout ronds ?

Le cardinal de Richelieu irrité que les gentilshommes se curent les dents à table avec leur couteau, demanda à son coutelier d'arrondir les bouts de ces ustensiles en promulguant un édit en 1669.

Connaissez-vous l'histoire de la fourchette ?

L'histoire de la diffusion en Europe de la fourchette (couvert à dents pointues avec un manche) a pris neuf siècles. Au moyen Age, la fourchette n'avait que deux dents et était un objet aussi rare que luxueux, avec un manche en cristal ou en ivoire.
Jusqu'au milieu du XVIIème siècle en France, on mangeait avec ses doigts. la fourchette fut introduite par la reine Catherine de Médicis, au XVIème siècle, et apparue à la table de son fils; le roi Henri III. Invité à quelques festins de la noblesse vénitienne par le doge, Henri III fut intrigué par un ustensile de table qu'il n'avait encore jamais vu: un manche finement ouvragé en corne, en ivoire ou en pierre dure, prolongé par deux dents effilées. Cet accessoire ingénieux qui se nommait "fourchette (petite fourche) présentait le double intérêt de piquer les viandes plus élégamment qu'avec ses doigts ou la pointe d'un couteau, en évitant de se tacher . L'usage de la fourchette pour porter l'aliment de l'assiette à la bouche ne s'installa qu'à la fin du XVIIIème siècle.

Pourquoi dit-on "boire à la santé" et "Tchin-Tchin" ?

Au moyen âge, l'empoisonnement dans la nourriture ou dans la boisson était une pratique fort répandue.
Pour échanger un peu du contenu de son verre, dans le verre du voisin, on trinquait.
C'était devenu un signe de confiance mutuelle.
Les verres étaient forts remplis de vin ou de bière, l'un des deux buveurs commençait à cogner son verre contre l'autre de telle façon qu'une partie du liquide s'éclabousse et atteigne l'autre verre. Le second buveur lui rendait bien sûr la politesse (2ème Tchin).
Avec le temps, la confiance entre buveurs est revenue, on ne trinque maintenant qu'une seule fois et sans brutalité

Quelle est l'origine du mot "entremets" ?

Au Moyen Age, le repas se déroulait en plusieurs services. Au moment du débarrassage, dans les grands repas, des artistes, jongleurs, chanteurs et danseurs venaient combler le temps mort qui séparait deux services : l'entremets.

Bacchusophiliste

Collectionneur de tout ce qui concerne la vigne et le vin.

Bag in box

Le Bag in box est une poche alimentaire souple remplie de vin et équipée d'un robinet spécial, l'ensemble protégé par un emballage carton, dont la contenance varie de 2 à 1000 litres .
Le Bag in box est très simple à utiliser, cet emballage sous vide d'air, protège le vin de l'oxydation pendant plusieurs mois, même en cours d'utilisation.

Barrique - tonneau

Les celtes, puis les Gaulois, ont introduit la barrique grâce à la technique du cintrage du bois à chaud. Elle était utilisée au départ pour stocker la cervoise et des denrées alimentaires diverses. L’histoire de la barrique n’a donc pas commencé avec le vin.
La plus ancienns trace est sur une peinture murale étrusque, première moitié du 4ème siècle avant J.-C.
BANQUET étrusque : une scène de la tombe des léopards de Tarquinia.

Bombonne en verre recouverte de vannerie

L'association de la vannerie et de la bouteille viendrait d'Italie. Les bouteilles Italiennes étaient trop fragiles. Il fallait les protéger.
C'est pourquoi elles étaient recouvertes de vanneries de toutes sortes.
Une peinture du XVIIIe siècle de Philippe Mercier ( 1689-1760), exposée au Louvre, nous prouve la présence des bonbonnes déjà à cette époque.

Bouchons

La collection de bouchons s'appelle la BUTTAPPOENOPHILE.
Le collectionneur de bouchons s'appelle le Buttappoenophiliste.

BOUCHON MECANIQUE

Au XVIIIème et XIXème siècle, les bouteilles en verre sont devenues beaucoup plus disponibles, moins chères et étaient généralement scellées avec un simple bouchon de liège.
Dans un premier temps, pour les boissons gazeuses, le bouchon en liège était retenu par une ficelle. Mais elle n’était pas très résistante, et la demande de bouteilles augmentait.
Comme le bouchon de liège a perdu la faveur auprès des brasseurs et des embouteilleurs de boissons gazeuses, de nombreux inventeurs ont travaillé fiévreusement pour breveter le dispositif de fermeture de bouteille plus adapté.
Les bouteilles fabriquées avant 1900 ont généralement une sorte de bouche bulbeuse qui est propre à chaque verrier , et qui n'est conçue spécifiquement pour s'adapter à un type particulier de bouchon de bouteille breveté.
Un système à étrier est inventé en 1859, en Amérique, pour maintenir le bouchon en liège sur les bouteilles de boissons gazeuses.
Un autre inventeur dépose en 1875 un bouchon à bascule avec joint, sur le principe du système à étrier.
C'est en 1893, que le bouchon en porcelaine avec un joint, à mécanique d'étrier sera déposé.
Par la suite, divers modèles, sur le même procédé seront breveté. juste un petit changement permet de breveté :
- changement de forme du bouchon, du fer de l'étrier (design, épaisseur, ...)
- changement de la matière du bouchon ( céramique, bois, plastique, ...)
- changement de la matière de l'étier
Même de nos jours, de "nouveaux modèles" sont brevetés.

AUTRES BOUCHONS

Voir : Bouteille à Bille ; Capsule ; fermetures de flacons .

Bouchons en lièges

L'inventeur de l'utilisation du liège pour les bouchons est le moine Dom Pérignon ( 1638-1715).

Le plus grand bouchon

En 1993, le plus grand bouchon de champagne mesure 1,20 mètre de hauteur et 80 cm de diamètre.
C'est une copie à l'identique des bouchons de champagne avec deux rondelles de liège.

Bouchonneuse

La collection de bouchonneuses s'appelle la « buttitapophile ».

Bouteille

Le mot « Bouteille » vient du mot « boutille » qui désignait, au Moyen Age, la gourde de cuir dans laquelle était transporté le vin.
Les bouteilles étaient appelées au XIVe jusqu'au XVIIe siècle les Hampes, Globes, ou encore Bulbes au vue de leur forme.
L'origine de la bouteille pour le vin est donnée aux Anglais. La collection de bouteilles d'alcools et spiritueux s'appelle le « oenophiliste ».
La collection de bouteilles sérigraphiées s'appelle le « buttisérigraphile ».

Au XIXe siècle, le terme de « bouteillerie » désigne le lieu où l'on fabrique des bouteilles.

Histoire

Egyptiens et Romains : La bouteille cylindrique, avec une piqûre importante, un col étroit et une épaule bien marquée, c’est-à-dire la forme moderne de la bouteille à vin, semble déjà apparaître
Au IVe siècle, puis sous deux formes : la bouteille à quatre pans et la gourde recouverte d’osier. Ces bouteilles de vin n’étaient utilisées que dans les auberges.

En 1640 que Sir KENELM DIGBY commença à fabriquer une bouteille d'un verre fumé qui surpassait, en épaisseur, en poids, en solidité et a un prix de revient tout ce qui existait jusqu'à lors. Malheureusement Sir Kenelm fut emprisonné comme royaliste et catholique romain.

Ce fut seulement en 1662 que le parlement anglais lui reconnut la paternité de cette nouvelle bouteille. Les bouteilles a la manière Anglaise ne furent adopté en Hollande qu'en 1670 et en France en 1707.

Livre de 1694 : Thomas Corneille, Dictionnaire des arts et des sciences. Tome 1, 1694, p. 298 "DAM" Dame-Jane f. les matelots appellent ainsi une grosse bouteille de verre, couverte de natte. Elle tient ordinairement la douzième partie d'une barrique. (225 litres, donc près de 20 litres. Les bouteilles de 0,75 n’apparaîtront qu'au XVIIIe siècle).

Au XVIIe siècle
Il y a que quelques formes de bouteilles.
On voit la bouteille de forme “bourgogne” : elle est assez haute, avec un col très fin et légèrement pincé à la base, une épaule très douce et un fût légèrement conique. Une piqûre très importante, jusqu’à 150 mm, assez irrégulière, présente quelquefois tout au fond ( cul de la bouteille) des débris de verre qui sont les restes de la cassure de la pâte de verre du pontil du souffleur. La bague de verrerie, au niveau du bouchage, devait être rajoutée avec de la pâte de verre après la sortie du moule de la bouteille. Les bouteilles fabriquées par les maîtres verriers étaient pratiquement des modèles uniques, tant les diversités de formes étaient nombreuses.

Les maîtres verriers étaient en Angleterre et en Italie.
Les verriers, partis d'Italie, s'installent dans la vallée du Rhône puisqu'en France, il n'y avait pas de fabriquant de bouteille.

Les bouteilles servent pour toutes les boissons ( bières, eaux, jus de fruits, cidre, poiré, eaux de vie, ...)
Les premières bouteilles de bière apparaissent en 1867.

Et pour le vin:
Le gouvernement royal Français dut, par l'Arrêté du 25 mai 1728, confirmer l'autorisation de transporter en paniers de cinquante ou de cent bouteilles le vin de Champagne vers les ports de Rouen, Caen, Dieppe et Le Havre.
Cette loi était indispensable car l'usage des bouteilles en verre pour le transport des vins était interdit.

Réglement la contenance et le poids des bouteilles champenoises en 1735.
Vers 1750, l'usage de la bouteille en verre pour la vente du vin dans la Bourgogne.

En 1821, le premier moule est créé pour la fabrication des bouteilles.
C’est en 1866 que la législation détermine le nom et la contenance des différentes bouteilles de vin.
En 1894, Claude Boucher (1842-1913) est un verrier originaire de Saône-et-Loire. Il s'installera dans les Charentes et en Vendée. À Cognac, il mettra au point une machine et déposera des brevets en 1894 et 1898 qui évitent les problèmes de casse des bouteilles à la fabrication. C'est l'inventeur de la mécanisation de la fabrication des bouteilles. Le cul des bouteilles vient du procédé de fabrication de l'époque.

En raison de la fraude à laquelle les bouteilles donnaient lieu, notamment sur la contenance.
Avec la mécanisation dans la fabrication, la bouteille s'est généralisée au début du XXe siècle et chaque région adopta une forme particulière.
Les premières bouteilles étaient essentiellement utilisées pour le service de la table .

Vers 1918, les bouteilles ont progressé en solidité.
L'adoption du soufflage mécanique avait été rendue obligatoire en 1918 en raison du grand nombre de souffleurs tués et gazés pendant la guerre.
Depuis 1924, les bouteilles sont faites à la machine.
En 1930 on compte 50% de bouteilles à la main et 50% de bouteilles mécaniques, ces dernières étant seules fabriquées à partir de 1936.
Le décret de 1954, oblige l'indication sur les bouteilles de la quantité pour élément de mesure.
le décret du 19 mars 1963 a uniformisé la notion de contenance à l’ensemble des types de bouteille de vin par région.

Composition du verre :

La composition type du verre est la suivante : 72 % de silice ;13 % de soude ; 3 % de divers stabilisants et colorants.

>Les tailles des bouteilles de vin :

Dans le Jura
clavelin 62 cl
En Anjou
fillette 37,5 cl
En Champagne
Quart

20 cl
(ou 18,7 cl pour l'avitaillement de navires)

demi bouteille 37,5 cl
bouteille 75 cl
magnum 1,5 l
jeroboham 3 l
réhoboam 4,5 litres
mathusalem 6 l
salmanazar 9 l
balthazar 12 l
nabuccodonozor 15l
Salomon 18 litres
le Primat 27 litres
Melchizédec 30 litres
Dans le Bordelais
demi bouteille 37,5 cl
bouteille 75 cl
magnum 1,5 l
Double Magnum ou "Marie Jeanne" 3 l
Jeroboam 5 litres
Impériale ou Mathusalem 6 l
salmanazar 9 l
balthazar 12 l
nabuccodonozor 15l
Melchior 18 litres

Les plus Grandes Bouteilles du Monde

 

La plus grande bouteille de vin du monde a une hauteur de 2,80 m, un diamètre de 80 cm et une contenance de 1200 l. SCHOTT, Mayence, a fabriqué cette bouteille géante en verre DURAN® commandée par la ville de Rueil-Malmaison, en France. ( www.schott.com )

2007

 

La plus grande bouteille de vin au monde est de 2,4 mètres de haut pour un diamètre de 68 centimètres. cette bouteille contient 480 litres (640 bouteilles de 75 cls) d'un vin doux du Burgenland autrichien, millésime 2005. Elle pèse 630 kilos. Quant au bouchon, il mesure 1,8 centimètres, un bouchon de liège moyen mesure lui 2,4 centimètres.
La plus grande bouteille de vin au monde a été présentée en novembre 2007 à Rehetobel

  Le record appartenait à une bouteille mesurant 1,95 mètres pour une contenance de 290 litres ( environ 387 bouteilles de 75 cls).
  La plus grande bouteille du monde se trouve à Mardeuil au champagne Beaumont (visite gratuite). Elle mesure 1,66 m et contient 260 bouteilles.
2004 La bouteille mesure 1,38 m de haut, elle porte le nom de « maximus »
2002 le Melchizédec : 30 litres (soit 40 bouteilles) existe depuis 2002.
1998 Conçue par la maison de champagne auboise Drappier, implantée à Urville, une bouteille de champagne a une contenance de 27 litres, baptisée Prima.
1992

la maison Beaumont des Crayères s'est lancée dans une nouvelle performance.
Elle mesure 1,765 mètre et peut contenir 260 bouteilles de 75cls soit 195 litres.

 

La plus petite bouteille

La plus petite bouteille est de 2.06 cl par la maison champenoise Marie Stuart

>A Savoir !!! La buticulamicrophilie est le loisir qui consiste à collectionner les mignonnettes d'alcool.
La buticulaphobie est la crainte, la peur des bouteilles.

Dame-Jeanne

Thomas Corneille, Dictionnaire des arts et des sciences.
Tome 1, 1694, p. 298 "DAM" Dame-Jane f. les matelots appellent ainsi une grosse bouteille de verre, couverte de natte. Elle tient ordinairement la douzième partie d'une barrique. (225 litres, donc près de 20 litres).

Bouteille à bille

En France dans les années 1870-1920, les brasseurs vendaient la bière, la limonade et les sodas dans les bouteilles à bille, fabriquées en Angleterre.
Pour l'ouvrir, un ustensile est fourni pour pousser la bille à l'intérieur qui cliquettera gentiment lorsque l'on versera la boisson. Deux renfoncements de la bouteille servent à aider le buveur à boire sans être gêné par la bille ainsi retenue.

Voici l'histoire de cette bouteille :

En avril 1864, en Amérique, Edward Hamilton et Henry B. Goodyear a présenté un brevet pour les bouchons de bouteilles à pression ( gaz).
Ils ont proposé l'aide d'une balle en caoutchouc, plus léger que le gaz, pour la fermeture de la bouteille. Huit ans plus tard, à travers l'océan Atlantique, le 24 novembre 1870 Hiram Codd enregistré sa propre idée avec l'Office britannique des brevets pour une bouteille avec un bouchon de marbre.
En août 1871, il a enregistré des améliorations à sa conception à l'Office britannique des brevets.
En 1872, l'anglais HIRAM CODD breveta la bouteille pour boissons gazeuses dont la fermeture s'effectuait au moyen d'une bille en verre logée dans le goulot de la bouteille.
Elle était utilisée, dans un premier temps en Angleterre pour l'eau minérale.
C’est Hiram Codd qui déposa un brevet le 10 mai 1872 pour un tire-bouchon pour ouvrir les bouteilles d'eau gazeuse fermée au moyen d'un bille de verre logée dans le goulot de la bouteille.

C'est en 1876 que Dan Rylands et Hiram Codd trouve l'idée pour faire tenir la bille dans le goulot.
Hiram Codd est mort en 1887 et est enterré au cimetière de Brompton de Londres.

Finalement, toutes les bouteilles scellées par une bille est devenu connu sous le nom de Codd bouteilles.
Une estimation fait part de 500 à 1000 copies différentes de la "Codd Bouteille" .

Les bouteilles à bille colorés serait du à Dan Rylands, puis d'autres verrerie l'on suivit.
Dan Rylands breveté la couleur des lèvres en 1889.
Il avait mis en place un système "anti-vol" : les bouteilles était colorées et le sommet du goulot était soufflé à la bouche.
Un grand fabricant d'eau minérale a de la perte continue de bouteilles, des quantités qui sont soit volés ou revendus par des vendeurs à la sauvette, ou accidentellement mélangés avec ceux d'autres fabricants de la même ville. Nous avons donc obtenu un brevet pour la coloration certaines portions de toute la bouteille, par laquelle un fabricant d'eau minérale peut détecter ses bouteilles à une distance considérable, sans le désagrément d'avoir à vérifier si son nom est gravé sur la bouteille. Pour accomplir cet objet que nous faisons partie de l'embouchure de la bouteille. Bien sûr, nous serons libres de faire toutes couleur pour les différents clients, mais en aucun cas nous utilisons est de la même couleur pour deux clients dans un même quartier.

Autres verreries et brevets :

1911, un brevet américain a été accordé à un Australien, George William Midson Nundah près de Brisbane, Queensland.
Son brevet porte sur la tenue de boissons gazeuses.
La bouteille devait être creusée en bas du goulot, pour que la bille ne décent pas au fond de la bouteille, mais qu'elle reste dans le goulot.

En avril 1913, une demande d'une variation intéressante de la bille bouchon a été déposée par M. Louis J. Crecelius de St. Louis, Missouri .
Son invention utilise une couronne en haut de la bouteille , ce qu'il a appelé un "double sceau."
L'idée était que dans le goulot de la bouteille, un bouchon devaient avoir une surface comme celle qu'on trouve sur le bouchon de verre ( pour retenir la bille).

Enfin, en 1923, la bouteille Américaine Codd apparaît par Romolo Amicarelli and William A. Fisher
"Cette invention vise à donner une nouvelle forme de la bouteille spécialement conçu pour des liquides. "

Comment ouvrir cette bouteille ?

Dans la bouteille en verre se trouvait une bille en verre qui bouchait l’ouverture.
C'est la pression du gaz qui maintenait en place la bille.
La fermeture était obtenu avec une rondelle en caoutchouc.
L’ouverture de la bouteille se faisait simplement en pressant la bille vers le bas.
La bouteille est moulée en 2 parties, la bille était mise avant l'assemblage des 2 morceaux.

Exemple de bouteille importé:

BOUTEILLE DE LIMONADE ANCIENNE A BILLE
LIMONADERIE LA BETHUNOISE W B & S
importée d' angleterre par J. OPIGET & CIE

Pendant 1914-1918, l'armée anglaise utilisa les bouteilles à bille pour en faire des grenades.
Il semblerait que vers 1920-1922, la distribution de cette bouteille fut interdite en France (mais à ce jour, nous n'avons pas trouver la trace écrite de cette loi).
En 1922, près de 4 millions de bouteilles à bille étaient détruites en France car ce type de bouteille en verre très épais était utilisé par les anarchistes de l’époque pour la fabrication artisanale de bombes ! ».

Un arrêté royal belge du 6 mai 1936 interdit l'utilisation des bouteilles à bille pour raison d'hygiène.
La république de Singapour interdit depuis août 2008 les bouteilles à bille.

Bouteille Alsace

La bouteille longue et verte provient des vins de Moselle et se retrouve dans tous les pays bordant le Rhin, dont l'Alsace. Celle du vin d'Alsace a connu aussi un affinement français dès le début du XVIII° siècle.
La Flûte d'Alsace ou flûte du Rhin est protégée par un décret de 1955.

Décret n° 55-673 du 20 mai 1955, relatif à l'emploi de la bouteille du type " Vin du Rhin ".
JO 22-05-1955 p. 5200-5201.

C'est la seule forme de bouteille qui est obligatoirement utilisée pour mettre les vins d'alsace.
Cette bouteille étant protégée, elle ne peut être utilisée pour mettre d'autre vin de régions différentes.

1963
Un décret du 19 mars 1963 précise la dénomination et la contenance nette des différentes bouteilles à « vins du Rhin » autorisées : le litre-flûte de 100 cl ; la bouteille de 70 cl ; la demi-bouteille de 35 cl et le quart de bouteille de 17,5 cl.

2007
Il manque 3 millions de bouteilles aux producteurs alsaciens de vin pour finir l'année 2007.En dépannage, St Gobain a donc lancé lundi 26 novembre la production de 2 millions de flûtes du Rhin. Le deuxième producteur mondial, fournit déjà 40% du marché alsacien.

2008
La France entière est victime de la pénurie de bouteilles de verre. Il en manque actuellement 60 millions dans l'hexagone. Une des grandes victimes, la fameuse "flûte du Rhin". Cette bouteille caractéristique et obligatoire pour les vins d'Alsace est devenue un produit que l'on s'arrache.
L'américain O-I, a racheté ces dernières années, nombre d'usines avant de les fermer. L'impact d'une telle politique est évidente surtout quand l'usine de Düsseldorf fournissait par an 10 millions de bouteilles à l'alsace.

Bouteille Anjou

La bouteille de vin d'anjou a été créée dans les années 1920 par une verrerie Angevine créée en 1913.
Elle est utilisée pour les vins d'Anjou, de Saumur .

Bouteille Beaujolais ( Pot Lyonnais)

Le vin est servi en pot. Le « pot de ville » ou « pot de Lyon » est d’un litre. Il reste en usage jusque vers 1850, date à laquelle sa contenance est peu à peu réduite et passe de 1 litre à 65 centilitres (puis 50 centilitres).
le pot que nous connaissons aujourd'hui a été conçu en 1942 et a succédé au pot (unité de mesure du vin d'une contenance de 208 centilitres souvent en métal ou en terre.
Le seul et authentique pot Lyonnais en 46 cl est un modèle déposé par une verrerie qui en contrôle toute la fabrication.

Bouteille Bordeaux

La première fabrique de Bouteilles de bordeaux date de 1724 par Mr Mitchell
Les Bordelais utilisent le vocable "jéroboam " depuis 1725.
La bouteille de bordeaux s'appelle le "Bordelaise".
Dès le XVIIIème siécle, la bouteille de bordeaux était différente des autres régions, elle avait une forme allongée.

La loi de 1866 fixe pour la bordelaise une contenance ras bord de 0,75 l.

Bouteille Champagne

L'Ordonnance Royale du 8 Mars 1735 donne naissance officiellement à la Bouteille de Champagne qui devait avoir un poid minimum de 25 onces (750g).
L'ordonnance royale de 1735 précitée stipule que le bouchage doit être fait avec une ficelle à trois fils, bien tordue et nouée en croix sur le bouchon.

A l'origine la contenance d'une Champenoise était d'environ 93 Cls, puis 70 cls.

Avant la révolution engendrée par les découvertes de Louis Pasteur, la liqueur ajoutée d'une façon plus ou moins empirique produisait des réactions mal contrôlées qui se traduisaient par une casse importante des bouteilles (jusqu'à 80 % en 1828). A noter qu'à cette époque les bouteilles soufflées à la bouche par les maîtres verriers présentaient des qualités et des propriétés de verre irrégulières. Ce n'est que vers 1900 que les conditions de cette seconde fermentation et la qualité du verre des bouteilles ont été améliorées .

la bouteille de Champagne, qui pesait 1 250g au début du siècle, pèse aujourd’hui 900g.

La bouteille champenoise a la taille de toutes les envies...
Outre la bouteille "champenoise" classique de 75 cl (1 bouteille = environ 6 verres), on recense sur les marchés européens dix tailles de bouteilles qui conservent la forme traditionnelle standard :

- le Quart : 18,8 ou 20 cl en Europe (ou 18,8 cl dans le reste du monde)
- la Demie : 37,5 cl - bouteille (75cls)
- le Magnum : 1,5 litres (soit 2 bouteilles)
- le Jéroboam : 3 litres (soit 4 bouteilles)
- le Réoboam : 4,5 litres (soit 6 bouteilles)
- le Mathusalem : 6 litres (soit 8 bouteilles)
- le Salmanazar : 9 litres (soit 12 bouteilles)
- le Balthasar : 12 litres (soit 16 bouteilles)
- le Nabuchodonosor : 15 litres (soit 20 bouteilles)

À la fin des années 1940, et surtout dans les années 1950, apparaissent le triple magnum ou rehoboam, le quadruple magnum ou mathusalem. , dont la contenance équivaut respectivement à celle de 6, 8 et 10 magnums; ces très grosses bouteilles sont très vite abandonnées, mais la fabrication du salmanazar reprend en 1973.
On assiste à partir des années 1960 à une prolifération de bouteilles se différenciant de la champenoise classique.
Le dégorgement automatique a obligé à adopter vers 1964 la capsule-couronne, expérimentée pendant 15 ans avant d'être utilisée, ce qui est un bon exemple des précautions prises avant l'adoption de tout procédé nouveau.

Bouteille Chateauneuf du Pape

La bouteille spéciale bourguignonne portant en relief sur le verre les armes pontificales et l'inscription " Châteauneuf-du-Pape contrôlée ", propriété du syndicat des propriétaires de Châteauneuf-du-Pape, déposée le 2 juin 1939 sous le numéro 41 au greffe du tribunal d'Orange, ne peut être utilisée que pour les vins de Châteauneuf-du-Pape.

Bouteille du Jura ( Clavelin)

Le clavelin est réservé aux vins des appellations Côtes du Jura,Arbois,l'Étoile et Château-Chalon. Sa capacité est de 62 cl. Ce volume correspond à ce qui reste d’un litre de vin élevé en fût de chêne.

Au XVIIIème siècle, une famille de la région de Château-Chalon demanda aux gentilshommes verriers de la verrerie de la Vieille-Loye de créer une bouteille spéciale destinée au vin jaune. Les archives de la verrerie mentionnent également le terme de « clavelin type anglais » pour la désigner. Ainsi débuta la fabrication de cette fameuse bouteille.

1914
En 1914, l’abbé Clavelin, de Nevy-sur-Seille, commande une trentaine de bouteilles avec son cachet à la verrerie. Cet écusson à la base du col est certainement à l’origine du mot « Clavelin ».

1931
Le modèle du clavelin correspond en fait à une adaptation de la bouteille dite « Anglaise ». C’est d’ailleurs sous le terme « d’Anglaise Clavelin 65 cl » que les vignerons au 19e siècle en passent commande à la verrerie de la Vieille-Loye, dans le Jura, qui en a assuré la création et la fabrication régulière jusqu’en 1885. Puis après cette date, la production a décliné, jusqu’à la fermeture de l’établissement en 1931.

1984
En 1984, suite à une décision européenne concernant la normalisation des contenants, le Clavelin faillit disparaître. Après intervention des vignerons jurassiens au parlement de Strasbourg, le Clavelin a pu être sauvé. C’est la seule bouteille à être à l’heure actuelle dont le contenu est de 62 cl.

1992
Depuis 1992, la bouteille "Clavelin", à la forme et la contenance particulières (62 cl) est reconnue par le droit européen.

2003
Mercredi 10 décembre 2003, une petite délégation de viticulteurs jurassiens s’est rendu à Saint-Romain-le-Puy, dans la Loire, assister à la sortie de la nouvelle de vin de paille, dans l’usine Saint-Gobain en charge de sa fabrication.
La nouvelle bouteille de vin de paille (37,5 cl) est directement inspirée d’un ancien modèle du 19° siècle. Tirée à 40 000 exemplaires, elle est de couleur brune, avec une inscription “ vin de paille” sur le côté.

Bouteille d'Eaux Minérales

1898 : Vittel fête son million de bouteilles et le grès fait place au verre.

En 1901, commercialisation de l'eau d'Évian dans des touries (bonbonnes entourées d'osier).

En 1908, Evian est commercialisée en bouteilles de verre fabriquées par les verreries Souchon-Neuvesel, futur BSN.

Jusqu’en 1964, l’eau est vendue exclusivement jusqu'à cette date en pharmacie.
En 1964, Evian doit son essor en grande surface à Antoine Riboud, PDG de Souchon-Neuvesel

En 1969, sortie de la première bouteille en PVC chez Evian, beaucoup plus légère que le verre format 1.5 litre.

En 1980, Evian lancement de la première bouteille format 2 l.

En 1985, sortie de la première bouteille d'Evian avec bouchon à vis.

En 1992, lancement d'une bouteille Evian en verre sculpté pour les Jeux olympiques d'Albertville.

Bouteille Isotherme

C'est donc au tout début du XIX° siècle qu'Arsène d'Arsonval (1851-1940), médecin, pionnier français de l'électricité médicale et grand ingénieur, mais surtout grand visionnaire invente la vase d’Arsonval, le premier contenant isotherme. D'Arsonval réalise, en 1888, les vases de verre à doubla paroi et à vide intérieur permettant de conserver les liquides volatils. C'est le physicien français Violle qui eût l'idée de métalliser les surfaces intérieures de ces récipients pour diminuer les pertes par rayonnement, et ainsi naquit la première bouteille isotherme.

Le chimiste et physicien britannique James Dewar a été le premier à produire de l'hydrogène liquide. Pour conserver cette matière à très basse température, il imagine en 1892 un récipient isolant constitué de deux parois de verre séparées par du vide : le vase de Dewar.

En 1903, Reinhold Burger, technicien verrier, inventa la bouteille thermos. perfectionnent le vase de Dewar et commercialisent la première bouteille isotherme sous la marque "Thermos" (du grec ancien thermos, "chaud").

Le 1er Octobre 1903, à enregistrer une fiole à vide pour un usage quotidien avec un revêtement de métal en feuille solide d'un brevet. Le brevet DRP NO. 170057 de l'Office impérial brevets.
L'année suivante, en 1904, il protégeait les thermos du nom de la marque.

Calice

Vase à boire constitué d'une coupe fixée sur un pied par l'intermédiaire d'une tige .
Il est utilisé à la messe pour célébrer l'Eucharistie, en souvenir de la Cène.
Lors de l'Offertoire, le prêtre y reçoit le vin qui sera ensuite célébré au moment de la Consécration.
La coupe, sinon le calice entier, doit être de métal précieux, argent, or,
et jusqu'en 1969 les autres matériaux étaient proscrits.
Depuis cette date les matériaux les plus variés sont admis sous réserve
que celui qui compose la coupe n'absorbe pas les liquides.
Le calice s'accompagne toujours d'une patène,
petite assiette où est déposée l'hostie consacrée pendant la messe et dont seul l'extérieur peut être décoré,
Depuis les directives du Concile de Trente.
Le style des calices, leurs décors,
leur forme sont très largement tributaires des modes et des arts décoratifs de chaque époque.

Carafe

La Carafe servait à servir le vin, un outil de transport du fût ou de la barrique aux gobelet, timbale ou verre.
La Carafe, sous le règne des Rois, était un objets d'art.

Elle à connu une première évolution grâce aux bouteilles de vins qui avaient souvent des dépôts. La carafe à vin servait alors à décanter les vins.
On utilisait la carafe et une bougie pour transvider le vin. Quand on regardait le goulot de la bouteille, grâce à la bougie, on apercevait le dépôt arrivé et on arrêtait de transvider le vin de la Bouteille à la Carafe.
D'où le nom de Carafe à décanter le vin

La Carafe à connu une seconde évolution avec l'oxygénation des vins....
A la fin du XX ème siècle, la Carafe a des formes diverses et variées.
A son utilisateur de connaître la forme de carafe à utiliser afin d'Oxygéner son vin.

Attention !
La carafe à décanter est une carafe fine qui est utilisée pour les vins avec du dépot, souvant les vieux vins.
La carafe à oxygéner, elle est large afin que le vin ait un grand contact avec l'air.
Souvant, les vendeurs de carafes confondent les deux.

Capsule

Pour découvrir les capsules de Champagne, les capsules de méthode traditionnelle et les capsules de vin mousseux , Voir "plaque de muselet".

 Cofféaphiliste

Collectionneur des objets sur le café
(machine à café, de cafetières, boite à café, achets, .. )

Consommation du vin

Les Romain buvaient le vin coupé avec de l'eau.
Les Gaulois buvaient le vin pur .
Au Moyen Age, refuser de boire du vin était très mal vu et signe de guerre .
Au début du XXème siècle certains parlementires Français souhaite une réduction de la consommation de vin et des boissons alcoolisées.

En 1960, les Français boivent en moyenne 120 litres de vin par an.

En 1980, la France comptait 19 millions de consommateurs réguliers dont 7 millions de consommatrices. La moitié des Français buvait du vin tous les jours.

en 1998, un quart de la population Française boit régulièrement du vin. La consommation est chez les hommes et les femmes dans la catégorie d'age au dessus de 50 ans.

En 2004, le taux d'alcoolémie autorisée tombe à 0,50g/l et avec la forte campagne de la prévention routière, la consommation chute fortement.

En 2005, il n’y a plus que 10 millions de consommateurs réguliers dont un tiers de femmes, ce qui représente 20% de la population. Le maximum de consommateurs se situe chez les 50-60 ans, celui des réguliers autour de 70 ans et celui des occasionnels entre 30 et 40 ans. On pense que la France va ainsi perdre sa place de premier consommateur mondial de vin en 2010 au profit des Américains et des Italiens.

En 2008, les Français boivent en moyenne 54 litres de vin par an, contre 120 dans les années 1960.
La consommationchute.

Coupe à Champagne

Le verre de champagne " coupe " aurait été conçu, ou plutôt dédié spécialement Pour le vin mousseux en Angleterre en 1663 afin de disperser les bulles.
Les Anglais avait étudié avant la France, le phénoméne du vin mousseux.

Cependant, on peux voir des coupe à boire, sous l'antiquité Grec, suis Romain.
Les vins ne pétillaient-ils pas à cette époque ?

Cruche

Les Romains et les Gaulois utilisaient la cruche pour servir le vin et l'eau.
La cruche est fabriquée en terre cuite.
La cruche est le récipient utilisé par des soldats (légionnaires romains) et les pauvres jusqu'à la fin du moyen-âge.

Cuillère - Bouchon

En 2007, Les champagnes de vignerons ont voulu faire un clin d’œil humoristique au mythe de la petite cuillère glissée dans le goulot et sensée retenir les bulles une fois la bouteille de champagne entamée.

Décantation

La décantation est l'action de séparer le vin du dépôt qui se trouve dans la bouteille.
Cette manipulation doit être fait avec attention. Le but est de ne pas retrouver dans le verre du dépôt.
Les sommeliers utilisent une carafe à décanter, une bougie et divers outils.
Pour les particuliers divers outils de travail sont utilisation: l'entonnoir à décanter ou les décanteurs ( à main ou manivelle).
C'est une opération délicate qui est souvant utilisée pour des vins vieux.

Comment un sommelier décante un vin ?

OUVERTURE DE LA BOUTEILLE
Au cours de cette phase, la bouteille ne doit pas tourner !
Poser la bouteille de telle manière qu'elle soit prête à être débouchée sans autre manipulation.
Couper proprement la capsule sous la bague, avec le couteau sommelier, inutile de la retirer entièrement.
Essuyer le goulot de la bouteille avec la petite serviette en papier
Centrer la vrille, piquer et visser sans transpercer le miroir du bouchon en tenant compte de sa longueur
Retirer le bouchon délicatement, sans faire de bruit, le dévisser, le contrôler en le sentant discrètement et le poser sur la soucoupe.
Essuyer le goulot à nouveau
Avec élégance et discrétion, incliner légèrement la bouteille et se servir un peu de vin pour le contrôler (une légère rotation du haut du corps suffit)

DECANTATION
Allumer la bougie avec une allumette, en la grattant vers soi, l'éteindre sans souffler dessus, la remettre dans sa boite.
Notre matériel de travail étant supposé propre, il ne convient pas de passer du vin dans la carafe.
Décanter le vin en le versant doucement le long des parois de la carafe, sans prendre appui.
La lumière de la flamme permettra de voir arriver le dépôt à l'épaule de la bouteille, de ralentir et de stopper la décantation
(la bougie peut être allumée avant les opérations de débouchage).
SERVICE DU VIN :
Eviter de prendre le verre du client à la main.
Présenter le bouchon, servir un peu de vin au client qui a commandé et solliciter son avis (un regard peut suffire !!).
Servir les autres convives en respectant l'ordre de préséance et annoncer dénomination, millésime à chaque convive dans le cas d'une grande table.
Ne pas oublier de servir la personne qui a goûté (selon la préséance). Nettoyer la goutte entre chaque convive .

Décantation

Créé à l'origine par les Anglais pour décanter les vieux portos vintage, il est recommandé aujourd'hui pour décanter les vieux millésimes.

Dessous de verre

Avec les dessous de la robe, le dessous de verre, discret et pratique, s'impose pour éviter que tout débordement intempestif ne vienne maculer la nappe blanche de belle-maman ou la table basse de vos hôtes. Souffrant d'une image un peu désuète, faisons fi et réhabilitons l'objet au nom du bon sens et, c'est désormais possible, du bon goût.
Quelques jolis modèles abordables se dénichent dans les boutiques d'art de la table, il existe même des spécimen en pierre aux noms évocateurs (Romanée Conti...). De quoi lever le verre sans manquer de retomber sur son pied.

Dessous de verre

Inventé dans les années 1980 par un designer danois, le Drop Stop est un bec verseur universel en aluminium.

Emballages

L'historique des inventions de contenants :
- Celtes, Gaulois : la barrique
- Egyptien, Romain, Gaulois : torchons enduit d'huile sur les amphores.
- En 1640, Sir KENELM DIGBY commença à fabriquer une bouteille d'un verre fumé qui surpassait, en épaisseur, en poids, en solidité
et a un prix de revient tout ce qui existait jusqu'à lors.
- Vers 1660, Apparition du bouchon de champagne
- Fin 18ème Siècle, un fil d’acier est inclue à la ficelle qui maintient le bouchon
- 1810, Invention de la boîte de conserve, par Peter Durrand (Grande Bretagne).
- 1821, le premier moule est créé pour la fabrication des bouteilles.
- 1827, Invention de la machine à boucher les bouteilles en verre
- 1830-1840, Apparition des bouteilles à bagues moulées
- 15 Novembre 1844, Adolphe Jacquesson dépose la capsule métallique
- 1858, premier couvercle métallique à vis pour bocaux de verre avec joint annulaire en caoutchouc, par Mason (Etats-Unis).
- 1881, Fabrication des premiers muselets
- 1892, Brevet de la capsule de bouteille, William painter (Etats-Unis).
- 1885, Du lait condensé est mis en boîte pour la première fois.
- 1924, début des bouteille en verre mécaniques
- 1930, La première canette est commercialisée en Allemagne. Elle est fabriquée en acier et comprend trois parties. La tête conique est fermée par un couvercle en forme de couronne.
- 1935, American Can Company lance la première canette à tête plate (canettes de bière en acier ).
- 1949, L’année est celle de l'invention de la bouteille de 33cl.
- 1953, c’est au tour des cannettes en verre de voir le jour.
- 1954, Le décret oblige l'indication sur les bouteilles de la quantité pour élément de mesure.
- 1955, le berlingot Tetra Pak pour du lait pasteurisé
- 1962, la première bouteille plastique pour l’emballage de l’huile par Lesieur.
- 1963, Un Américain Ernie Fraze invente le système d'ouverture facile qui consiste à arracher une languette de métal fermant la boîte en acier.
- 1980, Apparition d'un système d'ouverture tout en bloc. La languette reste attachée à la boîte et peut être collectée en même temps
- 1985, le mini-fût de bière en forme de tonneau Obernai par CarnaudMetalBox.
- 1994, la bouteille de bière par BSN au relief 1664

Etiquettes

La collection d'étiquettes de bouteilles d'eau s'appelle « aqualabélophiliste ».
La collection d'étiquettes de boissons non alcoolisées s'appelle « nonéthylabélophile ».
La collection d'étiquettes de vins et liqueurs s'appelle « éthylabélophiliste ».
Les collectionneurs d'étiquettes de vins français s'appellent des Oenolographiste.

Historique

- 1797, C’est l’invention, en 1797, de la lithographie, qui permet d’imprimer en grande quantité et facilement toutes sortes d’illustrations
- 1800, Les étiquettes pour le vins datent de 1800 (date de la plus vieille étiquette de vin authentifiée ).
Les étiquettes ont évoluées avec le temps et les réglementations.
- 1949, Le décret du 30 septembre 1949 précise que les “vins vendus sous un nom de château doivent provenir d’une exploitation existante réellement et être exactement qualifiée par ce mot”.
- En 1972, il fait indiquer la quantité de vin que contenait la bouteille.
Puisque les bouteilles n'étaient pas de même contenance
(ex: château Mouton Rothschild avait une contenance de 73cls avant la réglementation sur les contenances)

Fermetures de flacons

Egyptien, Romain, Gaulois,torchons enduit d'huile sur les amphores.
1728, Apparition du bouchon de champagne (Dom Pérignon, le bouchon en liége)
Fin 18ème Siècle, Un fil d’acier est inclu à la ficelle qui maintient le bouchon
1810, Invention de la boîte de conserve, par Peter Durrand (Grande Bretagne).
1827, Invention de la machine à boucher
1830-1840, Apparition des bouteilles à bagues moulées
Le 15 Novembre 1844 , Adolphe Jacquesson dépose la capsule métallique (plaque de muselet)
1858, premier couvercle métallique à vis pour bocaux de verre avec joint annulaire en caoutchouc, par Mason (Etats-Unis).
1892 , Brevet de la capsule de bouteille, William Painter (Etats-Unis).

1885 : Du lait condensé est mis en boîte pour la première fois.
1930 : La première canette est commercialisée en Allemagne. Elle est fabriquée en acier et comprend trois parties. La tête conique est fermée par un couvercle en forme de couronne.
1935 : American Can Company lance la première canette à tête plate (canettes de bière en acier ).
L’année 1949 est celle de l'invention de la bouteille de 33cl.
En 1953, c’est au tour des cannettes de voir le jour.
On retiendra en 1955 le berlingot Tetra Pak pour du lait pasteurisé.
En 1962 la première bouteille plastique pour l’emballage de l’huile par Lesieur.
1963 : Un Américain Ernie Fraze invente le système d'ouverture facile qui consiste à arracher une languette de métal fermant la boîte en acier.
1980 : Apparition d'un système d'ouverture tout en bloc. La languette reste attachée à la boîte et peut être collectée en même temps
En 1985, le mini-fût de bière en forme de tonneau Obernai par CarnaudMetalBox.
En 1994 : la bouteille de bière par BSN au relief 1664
2016 : Cristaline sort un bouchon solidaire de sa bouteille, baptisé "snap clic". Il se clipse au lieu de se visser et il n'est pas détachable.

Flûte

La flûte a remplacée la coupe à champagne au courant des années 1930.
La plus grande flûte du monde, en 1993, mesure 2,13 mètres et peut contenir 160 bouteilles de champagne

Fouet à Champagne

L'agitateurs de champagne est initialement développé il ya plusieurs siècles, quand la carbonatation a été considérée comme un défaut, par suite d'une involontaire fermentation secondaire.

Appelé fouet à champagne mais aussi batteur, mosser (ou moser), moussoir à Champagne ou swizzle-stick.

L'origine du touilleur viendrait d'une branche d'une plante qui a été utilisé pour brasser une boisson appelée Switchel, vers 1600.

Muselet

Lorsqu'à l'époque de Dom Pérignon on découvrit le moyen de faire mousser le vin de Champagne, les bouteilles étaient bouchées avec des chevilles de bois garnies d'étoupe imbibée d'huile, puis cachetées à la cire. On s'aperçut rapidement que ce bouchage était insuffisant pour retenir la pression du gaz du vin et empêcher les bouteilles de fuir. On eut alors l'idée d'utiliser des bouchons de liège pour boucher les bouteilles, mais on dut bien vite brider sérieusement les bouchons pour qu'ils ne sautent pas sous la pression du gaz naturel du vin de Champagne. C'est ainsi qu'on eut recours à la ficelle de chanvre pour maintenir le bouchon sur les bouteilles.
Pour plus de sûreté, certains négociants complétaient ce ficelage avec un ou deux fils de fer torsadés, la pose du fil de fer se faisant à l'aide d'une pince cisaille. Mais cette fixation métallique présentait des difficultés pour déboucher les bouteilles, et il fallait utiliser une pince spéciale, ou un petit crochet pour couper le fil de fer.
A partir de 1827, apparaissent sur le marché champenois des machines à boucher .
Pour faciliter le débouchage des bouteilles sans avoir besoin d'une pince ou d'un crochet, et surtout sans se blesser, on eut alors l'idée de faire un petit anneau sur le fil à ficeler. Ce petit anneau était quelquefois muni d'une pastille de plomb sur laquelle était gravé le mot « CHAMPAGNE » ou encore le nom du négociant. Mais la pose de ces ficelles et fils de fer était longue et pénible. On entreprit donc de perfectionner le fil de fer à ficeler en le préformant.
Les muselets se sont généralisés vers 1880. Ils peuvent avoir 3 ou 4 branches.

Oenolographiste

Le collectionneur d'étiquettes s'appelle un Oenolographiste
L'oxygénation est l'action d'aérer le vin.
Toutes les carafes sont utilisées. Le sommelier doit utilisé la forme de carafe adaptée à l'axygénation voulu.
Cette manipulation n'est pas neccessaire sur tous les vins.
En général, les vins jeunes mérite un oxygénation. Cette action est aussi utile sur les vins rouges que sur les vins blancs
( secs, moëlleux, effervescent) et certain rosés.
A l'inverse d'une décantation, l'oxygénation est faite pour brusquer le vin.

L'oxygénation à été utilisé au milieux du XXème siécle. Devant une consommation des vins rouges jeunes par le manque de temps de vieillissement en cave ou pour les particuliers de manque de cave( surtout en appartement), il fallait adoucir les tanins. Dans les années 1990, les sommeliers se sont rendu compte que l'oxygénation était aussi bénéfique sur les vins blancs et que la forme de la carafe influençait cette opération. Les verreries sortent depuis des formes de carafes diverses.

Comment un sommelier oxygène un vin ?

OUVERTURE DE LA BOUTEILLE
Au cours de cette phase, la bouteille ne doit pas tourner !
Poser la bouteille sur le dessous de bouteille de telle manière qu'elle soit prête à être débouchée sans manipulation.
Couper proprement la capsule sous la bague, avec le couteau sommelier, inutile de la retirer entièrement.
Essuyer le goulot de la bouteille avec la petite serviette en papier Centrer la vrille, piquer et visser sans transpercer le miroir du bouchon en tenant compte de sa longueur Retirer le bouchon délicatement, sans faire de bruit, le dévisser, le contrôler en le sentant discrètement et le poser sur la soucoupe.
Essuyer le goulot à nouveau
Avec élégance et discrétion, se servir un peu de vin pour le contrôler. (Une légère rotation du haut du corps suffit)

AERATION DU VIN
Prendre la carafe d'une main par le col ou par l'anse s'il s'agit d'une carafe "canard" et de l'autre la bouteille de vin en la tenant par le corps.
Verser sans précaution dans le but d'une aération optimum.
Si le passage en carafe a pour but d'éliminer la gravelle, surveiller attentivement le vin à l'épaulement de la bouteille.
SERVICE DU VIN :
Eviter de prendre le verre du client à la main.
Présenter le bouchon, servir un peu de vin au client qui a commandé et solliciter son avis (Un regard peut suffire !!).
Servir les autres convives en respectant l'ordre de préséance et annoncer dénomination, millésime à chaque convive dans le cas d'une grande table.
Respecter la quantité de vin à servir dans les verres en fonction de leur forme, et du nombre de personnes à servir.
Ne pas oublier de servir la personne qui a goûté (selon la préséance).
Essuyer la goutte entre chaque convive.

Paille à boire

La plus ancienne découverte du la paille (Chalumeau) est au IVe millénaire av J-C.
Des pailles pour boire en matériaux précieux ont été utilisées par les Sumériens pour leur permettre de boire de la bière.
En 1886 (dépot de brevet), l'Américain Marvin Stone a l'idée d'enrouler une bande de papier sur elle-même, de l’imperméabiliser avec de la paraffine et de la vendre. C’est la naissance de la paille artificielle jetable.
En 1937 c'est l’invention de la paille flexible, par Joseph Friedman, qu'il commercialise.
En France, dès le 1er janvier 2021 il sera officiellement interdit d’utiliser et de vendre des pailles en plastique.
Aujourd'hui, diverses pailles existent afin de remplacer les pailles plastiques (en verre, en paille, en bambou, en pâte, en inox, en carton, en silicone ...)

Plaque de muselet

Les plaques de muselet sont apparus au XIX èmes siècle. dépose le brevet en 1844.
Jusque là, les bouchons en liège tenaient par une ficelle ou des agrafes.
Ce négociant de Châlons,Mr Adolphe Jacquesson, (sur Marne) permettait ainsi de résoudre le grave problème de perte de vin consécutive aux intempéries, à la porosité des bouchons ou encore au pourrissement des ficelles.

Il eut donc l'idée d'utiliser des plaques en fer blanc dépolies, laminées, et d'y découper des rondelles du même diamètre que celui des bouchons ( "les flancs") et de remplacer les habituelles ficelles par du fil de fer.
Pourtant il faut attendre environ 1881 pour voir les premières capsules de métal sur les bouchons désormais protégés, maintenus par des muselets de fil de fer rattachés au goulot de la bouteille.

Autrefois, la plupart des capsules de champagne comportaient quatre encoches ou découpes ( trois seulement pour les Moët et Chandon ; ce qui les caractérisent ) et ceci jusque dans les année 60.
Certaines, fabriquées à Bordeaux entre 1900 et 1930, étaient également munies de languettes (Pol Roger, Monopole). D'autres encore étaient munies d'un trou carré en leur milieu (Giesler) pour laisser respirer le liège.
La grande majorité des capsules sont en fer-blanc, certaines plus recherchées sont en cuivre ou en aluminium ; L'acier étant pendant la Grande Guerre destiné à des usages moins pacifiques.
Au début de leur utilisation, ces capsules possédaient toutes un aspect pratiquement identique et recouvraient les bouchons sans distinction de marque ou de provenance.
A la fin du 19e siècle, on eut l'idée d'y estamper le mot "Champagne" qui apparaissait ainsi en relief, souvent accompagné d'une étoile. Puis aussi de les peindre en différentes couleurs.

Petit à petit, les fabricants se rendent compte qu'ils peuvent profiter de ce petit espace de métal pour indiquer leur nom, celui de leur localité, etc. Au départ en fer blanc, sa décoration n'arrivera qu'au début du siècle, en relief tout d'abord, précisant le nom du propriétaire, quelques fois la marque. Puis plus tard, apparaîtront la couleur et les dessins (armoiries, châteaux, etc.) qui au fil des temps, ont beaucoup évolué. Quant au millésime, il fait son apparition en 1906 à l'initiative de POL ROGER.
Dans un premier temps, seules les grandes marques sont concernées par ce phénomène. La technique ne permettait son application personnalisée qu'aux rares maisons qui en avaient les moyens. Après la seconde guerre mondiale, les techniques évoluent et permettent un prix de revient abordable. Mais il faut attendre 1960 pour que l'ensemble de ceux que l'on appelle " récoltants-manipulants " soient sensibilisés à ce problème de l'image de marque.

Aujourd'hui l'évolution des techniques en matière d'impression, en particulier la tampographie, a permis aux grandes marques et aux vignerons d'obtenir des capsules de toute beauté, certaines sont vraiment de petites œuvres d'art.
On distingue deux techniques différentes de fabrication. La sérigraphie d'une part, qui permet une bonne solidité des couleurs, une grande précision des traits et des coloris résistants à l'usure du temps et aux rayures. D'autre part, la tampographie qui, ne permettant l'impression des couleurs que l'une après l'autre, nécessite des opérations successives délicates de séchage et de calage. Cette technique, plus artisanale, est plus souvent utilisée pour de petites productions.

Les collectionneurs de plaques de muselets s'appellent des placomusophile ou plaquomusophile.

Les Rafraichissoirs

Les seaux à vins et à champagne sont des rafraichissoirs, mais savez vous qu'il existaient au XVIII et XIX ème siècles des rafraichissoirs à verres.

Rafraîchissoir en métal, céramique ou verre, à fond plat ou arrondi, sur pied bas ou non et dont le bord supérieur comporte une ou plusieurs encoches servant à caler la jambe du ou des verres qui y trempent.

Robinet à vin

Cannelle : robinet en bois fixé à un tonneau pour assurer le tirage. Robinet d'un tonneau à vin, à cidre, à bière, à l'eau, etc.

En 1845, Jean-Baptiste Eve ouvre sa manufacture de robinetterie avec le « métal blanc hygiénique».

Soucoupe tarifaire

Au XIXème siècle, il n'y avait pas de ticket pour payer les consommations, il y avait la "coupelle bistrot tarifaire" ! : il existait des coupelles avec des prix indiqués différents selon le breuvage consommé. Par exemple 2 francs, 1 franc, 0,50 franc.
Les boissons ( eau, vin, apéritifs, café... ) étaient toujours apportées avec une telle coupelle et le prix indiqué dessus.
Le buveur empilait les coupelles. Et au moment de payer, il fallait additionner les prix indiqués sur les coupelles, pour connaître le montant total des consommations.
Elles étaient utilisées dans les bistrots, jusque dans les années 1950-60.

Le fait de les cumuler faisait une pile, un pilier, d'où l'origine du nom « Pilier de bar ».

Pilier de bar (définition) : Personne qui a l'habitude de passer du temps dans les cafés ou bars.

Tasse

Une tasse est un petit récipient muni généralement d'une seule anse , souvent en faïence ou en porcelaine, destiné à recevoir une boisson chaude (café, thé, chocolat, lait, infusions, tisanes, etc.).

Une trembleuse, ou tasse trembleuse, est une tasse qui s'emboîte dans sa soucoupe. Cet objet, le plus souvent en porcelaine, fut créé à Paris au début du XVIIIe siècle. Il permettait d'éviter de renverser le liquide contenu dans le récipient. Selon la tradition, il était destiné aux personnes souffrant de tremblements, d'où son nom.

Vers 1860 est créé le modèle de la « tasse à moustache » avec un rebord à l'intérieur qui empêche le liquide d’atteindre la pilosité des buveurs portant la moustache.

Taste-vin

Le taste-vin a été crée en 1611.
Le taste-vin est un petit récipient en forme de tasse basse (10 à 12 centimètres de diamètre)
servant à examiner un vin, à en "mirer" la robe et à le goûter (les fantaisies au fond servant à brusquer le vin afin de voir son évolution ).

Au XVIIIe siècle en France, toutes les provinces produisaient son modèle de tasse, qui permettait au négociant de bien choisir son vin.

Cet objet était et est encore aujourd'hui de préférence en métal (argent, métal argenté ou étain)
pour mieux refléter la robe.

Le taste-vin se portait autrefois attaché à la ceinture, plus tard retenu par une chaînette au cou.

Tire-Bouchon

Le Tire-Bouchon est apparu au XVIIe siècle.
Les collectionneurs de tire-bouchon sont des « hélixophiles »

Le premier fut breveté par l'Anglais Samuel HENSHALL en 1795, il s'était inspiré du "tire-balle" à mèche vrillée qui servait à extraire les balles des canons des armes à feu. Les tire-bouchons étaient au départ fabriqués par des armuriers.

Les Anglais ont commencés à élever les vins en bouteille avant les Français qui servaient toujours le vin dans des Barriques et au pichet .

Depuis environ 1995 les fabricants ont mis au point le "sommelier", tire-bouchon pour ouvrir toutes les bouteilles de vins, surtout pour les longs bouchons de grande garde.

Un musée du tire bouchon est à visiter au Domaine de la citadelle, dans le Luberon. 

Verres

La découverte de fabrication de la matière en verre est très ancienne.

Du verre à pied au gobelet, en passant par la chope, le ballon, la flûte, il existe une multitude de contenants prêts à faire bonne contenance. Vins fins, grands crus, vins doux, alcools, liqueurs, chaque boisson à son verre privilégié.

Comment fabrique-t-on le verre ?


Avec du sable, certes mais pas n'importe quel sable.
Il doit être le plus pur possible et si fin qu'il colle aux doigts comme de la poudre. Pour fondre ce sable, il faut un feu violent vers 1500°C, l'on y adjoint du carbonate de soude ou de potasse et de la chaux.
Le verre est mis en forme entre 650 et 1000°C. Les verres de couleur s'obtiennent par l'adjonction d'oxyde métallique, c'est l'or qui donne la couleur rouge.

Composition du verre :
La composition type du verre est la suivante : 72 % de silice ;13 % de soude ; 3 % de divers stabilisants et colorants.

La naissance du cristal


A la Renaissance, tous les verriers du monde voulaient concurrencer le verre de Venise.
Un artisan anglais George Ravenscroft en 1673 eu l'idée d'adjoindre par hasard de l'oxyde de plomb dans la pâte pour faciliter la fonte de la pâte. Le verre ainsi obtenu présentait une dureté, un éclat, une sonorité et une stabilité remarquable.
Le premier cristal français est crée en 1781 à la cristallerie de St Louis en Lorraine, Louis XV lui accorde le titre de verrerie royale.
Puis se crée la cristallerie de Baccarat, la cristallerie royale de Champagne et bien d'autres.

Historique du verre à boire


Le verre est une des matières les plus brillantes et fragiles qui soit (comme la fortune), très recherché par tous ceux qui aiment le raffinement depuis plus de 3000 ans. Les premiers objets proviennent d'Egypte et de Mésopotamie.

Puis les Romains eurent l'idée de souffler dans la pâte de verre en fusion avec une tige de métal.
La technique du verre soufflé qui engendre une production massive est originaire de la zone Syro-Palestinienne. Elle apparaît peu de temps avant la naissance du Christ et, grâce au réseau politique et commercial d’échanges et de migrations de l’Empire Romain, se diffuse très rapidement.

Au Xème siècle les verres les plus recherchés provenaient d'Orient, puis ce furent ceux de Venise, et enfin le verre de Bohème prit toutes les relèves.

Au 16 ème siècle: Un seul verre à boire, une pratique qui avait l'avantage de rendre tout empoisonnement difficile.

Au 17ème siècle: Pour le service des boissons, il y avait un verre par personne. Ils étaient disposés dans un récipient rafraîchissant et étaient apportés à la demande aux invités par les domestiques.

Par contre au XVIIe siècle, l’Angleterre désirant conserver l’usage du bois pour la construction navale et utiliser ses ressources en charbon, exige l’emploi de ce combustible. Sir Robert Mansell (1573–1656) a obtenu en 1615 le monopole de la fabrication du verre . Il a établi des usines de verre dans divers endroits, y compris la première à Newcastle , pionnier de l'utilisation du charbon de mer plutôt que du bois dans le processus de fabrication.
Diverses adaptations sont alors nécessaires pour réussir à obtenir un verre aussi beau qu’auparavant. En augmentant les proportions d’oxyde de plomb on invente un verre lourd d’une très grande pureté et d’un éclat encore jamais atteint, celui qu’on appelle aujourd’hui, suivant des normes strictes, cristal.
Le véritable cristal apparaît à Londres en 1676, lorsque George Ravenscroft utilise un mélange de charbon et d’oxyde de plomb. C’est l’occasion pour les Anglais de dominer ce qui deviendra le marché du verre de luxe.

Le service des boissons dans des verres à pied prendrait son origine après une série d’empoisonnements au XVIIème siècle dans l’aristocratie française.

En France, Au XVIIIe siècle, on goûtait parfois plusieurs boissons au cours d’un même repas, mais dans l'unique verre.

Pour les concurrencer les fabricants Anglais de verre (récipient), Louis XV approuve la fondation d'une verrerie à Baccarat en 1764.

Le premier cristal français voit enfin le jour en 1785.

Au XIXème et au XXème siècle : Toute la gamme des verres à boire, pour le service d'un seul convive va se mettre en place.
Les premiers services de verres à eau apparaissent sous Charles X (Charles-Philippe de France, comte d'Artois, 1757-1836)

Au XIX siècle, le verre mécanique entre dans l'ère industrielle.
Le verre fut la première industrie des colonies nord-américaines et l’Europe importe vers 1840 une nouvelle révolution technologique venue des Etats-Unis : il s’agit du verre pressé-moulé, qui permet une accélération des rythmes de production et un apprentissage réduit au maniement d’une machine.
C'est à Cognac que fut inventée la machine à souffler le verre mécaniquement par Claude Boucher, en 1898, après six années de recherches.
Son prix devient plus accessible, les machines remplacent de plus en plus l'homme.

Au début du XX ème siècle, chaque région voulait avoir un verre pour promouvoir leurs vins.

Ainsi sont nés les verres à Alsace, verres à Anjou en 1914, verres à Bourgogne, verres à Beaujolais, verres à Bordeaux.

Puis les appellations ont voulus aussi se démarquées avec le verre à vouvray et les verres sérigraphiés.

Pour avoir un verre de référence, un verre de dégustation pour les vins et alcool fût créé,
c'est le verre INAO (Institut National de l'Appellation d'Origine) , sa contenance est d'environ 220 ml.
Le Verre INAO a été une révolution à sa naissance en 1970 .

A la fin du XX ème siécle, les verriers se sont rendu compte que les arômes des vins changeaient en fonction du verre,
et les verres de toutes formes et toutes contenances font leur apparition.

L'Histoire des verres et verres de régions

Connaissez-vous l'histoire du verre à Alsace, ou plutot du verre du Rhin ?

Le verre traditionnel d'Alsace avec son pied vert, appelé aussi verre du Rhin.
A partir de 1882, la grande mode est aux verres du Rhin, plusieurs verres du Rhin sont créé par les verreries ( sur le catalogue de la verrerie de Pontieux de 1914, on compte 9 forme de verre du Rhin).

Le plus ancien serait le verre spécifiquement rhénan : le Roemer.

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Verre à Alsace au pied vert
Il n'y a pas de réponse officiel son l'histoire.
Les verres à vin d'Alsace, serait en continuité de la verrerie romaine et du verre Römer.
Ainsi, le Pokal romano-germanique a pris le pied fin de la verrerie versaillaise, au XVIII° siècle, et c'est le verre que vous connaissez.

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Verre à Vin "Grand Sommelier d'Alsace"
Ce verre est un modèle déposé appartenant à la Verrerie de la Marne.
Contenance : 29 cl
Hauteur : 185 mm
Diamètre : 87 mm

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1988, le verre «Crocodile», du nom du célèbre restaurant alsacien est créé en 1988 par Monique Jung et Gilbert Mestrallet .
l’équipe du célèbre restaurant « Au crocodile » à Strasbourg dessine un verre.

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Verre à Vin Serge Dubs pour les Grands Crus d'Alsace
En 2001, la verrerie de Pontieux demande à Serge Dubs, meilleur sommelier du monde 1989, de créer un verre capable de concentrer les arômes spécifiques des cépages et des terroirs alsaciens.

Connaissez-vous l'histoire du verre à Anjou?

Le syndicat des vins d'Anjou lance un concours :
trouver un verre pour le vin d'Anjou en 1913.
A cette époque, les vins d'Anjou sont des vins blancs demi-sec.
le verre d'Anjou est trouvé en 1914 et sortira des verreries d'Anjou (verrerie disparu)
après la guerre de 1914-1918.

Connaissez-vous l'histoire du verre à Bourgogne ?

1973 : Morey-Saint-Denis invente le verre gravé aux couleurs de la fête " saint vincent".

Connaissez-vous l'histoire du verre à Cahors?

Vers 1998, la sortie du premier « verre de Cahors » sous l'impulsion d'Alain-Dominique Perrin, le verre de cahors est créé avec un anneau au milieu du pied. L'anneau symbolise le mariage entre le terroir (le pied du verre) et le consommateur ( la paraison la coupe ).

Le verre de cahors est devenu une marque déposée.
L'Union interprofessionnelle du vin de cahors (UIVC) a officiellement annoncé le 14 février 2008, le lancement d'un nouveau verre pour Cahors.
Le nouveau verre des vins de Cahors :
Fabriqué par Groupe Arc international et conçu en Kwarz®, matériau améliorant la dégustation par sa transparence.
Toute en rondeur et d'une contenance de 35 cl, phosphorescent, il permet de faire danser le vin dans le verre et d'exhaler davantage d'arômes et de sensations olfactives.

Connaissez-vous l'histoire du verre à Champagne (coupe)?

La légende dit que la première coupe a été moulée sur le sein de la Pompadour.
La coupe à champagne apparue vers 1830

Verre INAO

Connaissez-vous l'histoire du verre INAO?
A l'époque, chaque région défendait son verre à dégustation : le verre ballon (type porto) chez les Bourguignons, le petit ballon ouvert pour les Beaujolais... Le seul outil standard était le taste-vin en argent, que tous les professionnels portaient sur eux. Georges Vedel, à l'époque responsable de l'Institut national des appellations d'origine pour la région Bourgogne, voulut le remplacer par un verre solide et commun à toutes les régions. Il demanda alors en 1968 à une équipe de chercheurs (dont Jules Chauvet) de lui fournir un verre universel, dont le dessin fut déposé en 1970.
Le véritable verre INAO est en cristallin, contenance est d'environ 220 ml.
Informations non vérifiée : Jules Tourmeau est co-inventeur du verre INAO




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