La Liste des Appellations des vins Français
Cartes et histoire des vignobles de France
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- 1905 -
Moins 100 millions d’années : apparition de la flore sur terre.
Moins 40 à moins 30 millions d’années : de nombreux mouvements de la croûte terrestre créent les reliefs anciens de notre région. La mer se retire pendant une quinzaine de millions d’années. C’est la fin du règne des dinosaures sur la terre.
Moins 15 millions d’années : époque
du Miocène, la mer revient et recouvre à nouveau notre région.
Elle déposera les sables et les argiles qui constituent le socle
des terroirs de Châteauneuf du Pape, Lirac et Tavel.
C’est l’époque de l’apparition des mammifères.
Moins 8 à 6 millions d’années : la mer se retire à nouveau en créant des canyons dans notre région. La mer se retirera au-delà du détroit de Gibraltar et l’on aurait pu traverser la mer Méditerranée à pied sec.
Moins 4,5 millions d’années : la mer revient en passant par le détroit de Gibraltar. Pour visualiser le phénomène, il faudrait imaginer une chute du Niagara haute de 2800 mètres avec un débit d’environ 100 fois celui du fleuve Amazone !
Moins 3 à moins 2 millions d’années époque géologique dite astienne.
Moins 1,9 à 1,8 million d’années époque géologique dite villafranchienne : durant 70 000 ans des fleuves formidablement puissants et immenses générés par la fonte des glaciers alpins vont arracher sur leurs parcours des morceaux de roche, les rouler sur plusieurs centaines de kilomètres et les polir jusqu’à ce qu’ils deviennent les fameux galets roulés que l’on retrouve sur les aires de Tavel, Lirac et Châteauneuf du Pape.
Moins 1,75 million d’année période Quaternaire.
Moins 10 000 ans à nos jours l’érosion et la main de l’homme vont façonner les paysages que nous connaissons aujourd’hui dans notre région.
Au milieu du VIIIe siècle avant notre ère, les Grecs de Rhodes s’installent sur la côte méditerranéenne de ce qui n’est pas encore la Gaule. Ils donnent leur nom au Rhône (Rhodano) et fondent les cités d’Hérakléa (Saint-Gilles-du-Gard) et de Rhodanousia (en face d’Arles).
Dès l'antiquité Grecs de Phocée puis colons romains ont introduit la vigne dans la vallée du Rhône et le terroir de Tavel se révèle immédiatement propice à la viticulture.
Les premiers plants de vigne en Vallée du Rhône sont probablement apportés par des colons grecs, 600 ans avant Jésus-Christ.
A la demande des marchands grecs, les Romains débarquent
dans le pays afin de le sécuriser.
Les légionnaires romains plantent la vigne en privilégiant
les coteaux parfois très pentus, avec des cépages locaux
particulièrement adaptés aux conditions
climatiques. La proximité du Rhône assure aux vins un bon
débouché commercial.
Dans la partie septentrionale, le développement vitivinicole est le fait des Allobroges qui donnent naissance au vignoble de Vienne, sur les deux rives du Rhône, dès le Ier siècle avant Jésus-Christ.
Au Ième siècle
PLINE L’ANCIEN rapporte, dans son « Histoire Naturelle », que les Allobroges font, de la réputation de leur, vin une affaire d’honneur. Ce « vinum picatum », produit grâce à un vignoble installé jusqu’au sud de Valence, est ainsi considéré comme l’ancêtre des vins de la partie septentrionale des « Côtes du Rhône ».
La vigne, les savoir-faire culturaux, prennent pied progressivement sur l’ensemble de la Vallée du Rhône, formant une continuité territoriale et mettant en place une communauté partageant le même patrimoine dont la notoriété ne cesse de croître. PLINE loue la qualité des vins issus des nombreux coteaux qui bordent l’Ouvèze (Violès, Rasteau, Roaix, Vaison-la-Romaine, Séguret, Sablet, Beaumes-de-Venise, Gigondas, …) sur le territoire des Voconces.
92
L’édit de l'empereur romain Domitien, en 92, interdisait
la plantation de nouvelles vignes hors d’Italie ; il fit arracher
partiellement les vignes en Bourgogne afin d’éviter la concurrence.
Au IIIème siècle
280
Probus annula l'édit de Dominitien en 280.
Au XIVème siècle
Le vignoble de Rousset-les-vignes apparaît dans les textes dès le XIe siècle. C'est l'époque à laquelle, les moines bénédictins de Saint-Pantaléon construisirent à Rousset un monumental prieuré adossé à la montagne de la Lance qu'ils placèrent sous la protection de dom Mayeul de Cluny et commencèrent à implanter le vignoble sur les coteaux gréseux.
Au XIVème siècle
1326
Le nom de Plan de Dieu (Plan Dei) est attesté pour la première
fois le 18 septembre 1326 dans la rédaction d'un acte réglant
entre les habitants de Camaret et de Travaillan les limites de leurs vignes
et patûrages
Au XVème siècle
1615
Etablie au XVème siècle sur les limites de l’ancien
diocèse civil d’Uzès, cette région, baptisée
« la Côte du Rhône », tire son nom de la proximité
du fleuve. Au sein de ce vignoble, où la vigne pousse sur des pentes
bien exposées, à l’exclusion des plaines et de toute
situation pouvant recevoir des céréales, sont appliquées,
dès 1615, des restrictions de plantation pour préserver
la qualité. Chaque année, un « ban des vendanges »
est fixé afin de ne pas récolter de raisins qui ne soient
pas mûrs.
1685
A Séguret, Une confrérie vineuse existait depuis 1685, elle
plaça à sa tête une femme, la « bailleresse
».
Au XVIIIème siècle
1737
En 1737, un arrêt du Conseil d’Etat prescrit l’apposition
des trois lettres « CDR », signifiant « Côte du
Rhône », et la mention du millésime sur le fond des
tonneaux pour une dizaine de communes (Roquemaure, Tavel, Lirac, Saint-Laurent-des-Arbres,
Saint-Génies-de-Comolas, Orsan, Chusclan, Codolet …). L’objectif
étant, selon les termes de l’arrêt, de mettre un terme
aux « abus qui peuvent se
commettre en faisant passer les vins des mauvais crus pour ceux de bon
cru de Roquemaure et des paroisses voisines ».
1744
En 1744, le subdélégué de Roquemaure écrit
que les vins sont « en majeure partie embarqués à
Roquemaure où il a tous les ans 10000 à 1000 tonneaux à
jauger. Ils gagnent la Bourgogne, Paris et l’Angleterre. Une certaine
quantité va à Sète par voie d’eau, une autre
suit le canal du midi afin d’être chargée à
Bordeaux pour la Hollande ».
1766
En 1766, une délibération du Conseil de Ville de Cairanne
ordonna que désormais : « Les aubergistes et cabaretiers
ne pourront vendre aux particuliers que du vin du lieu et en bouteilles
cachetées. Les messieurs de la police sont chargés de mettre
le sceau aux dites bouteilles et les vendeurs devront justifier l'origine
de leur vin ».
Au XIXème siècle
1806
En 1806, dans son « Mémoire sur les vins de la Côte
du Rhône », JB. DUBOIS énumère les nombreux
cépages utilisés par les producteurs pour élaborer
les vins rouges et les vins blancs. Il écrit que « la principale
variété est le plant de Granache. Elle donne la plus belle
couleur au vin, qui acquiert un parfum, une finesse et un moelleux très
remarquables. ».
1850
vers 1850, il y eut une forte demande de vin blanc. Celui-ci était
consommé « bourru » sur les places de Saint-Étienne
et Lyon.
1864
En 1864, l’agronome Jules GUYOT, chargé, par NAPOLEON III,
d’élaborer un rapport sur l’état et l’avenir
de la vigne en France, fait référence aux « Côtes
du Rhône » (au pluriel) pour décrire le vignoble allant
de Saint-Gilles à Tournon, en passant par Beaucaire.
1881
Dès 1881, les vignerons se mobilisent pour reconstruire le vignoble
ravagé par la crise phylloxérique.
1882
Les activités agricoles ont longtemps conduit le calendrier français.
Toujours dans un souci de faire correspondre le secteur agricole à
celui de l’enseignement, les vacances d’été
au XIXe siècle s’établissent du 5 août au 20
septembre, afin de coller aux vendanges.
Toutefois, les cultures en fonction des régions varient ! En 1882,
Jules Ferry décide alors que les vacances d’été
correspondront aux dates des récoltes par région. Les préfets
ont dorénavant la charge de fixer les vacances d’été
en tenant compte de cette variabilité par région de la date
des récoltes.
1890
les premiers syndicats naissent et notamment le syndicat agricole de Tain-l’Hermitage
(1890).
1897
En 1897, la cave de Visan est fondée par Ferdinand Delaye
A la fin du XVIIIème siècle et durant le XIXème siècle, la viticulture de la rive gauche s’étend.
Au XXème siècle
1905
Décret du 1er août 1905 sur la répression des fraudes
dans la vente des marchandises et des falsifications des denrées
alimentaires et des produits agricoles, en ce qui concerne les vins, les
vins mousseux et les eaux-de-vie .
1920
Crozes est devenue Crozes-Hermitage par un décret du 14 Mai 1920.
1929
Le jugement du Tribunal d'Avignon du 28 juin 1929 définit
le fondement de l'appellation.
1930
Les limites de l'aire de production sont été tracées
sur la carte d'état-major au 1/50000 annexée au jugement
du tribunal d'Avignon en date du 28 mars 1930.
1936
AOC reconnue par le décret du 15 mai 1936
1939
La bouteille spéciale " Châteauneuf-du-Pape
contrôlée " est déposée le 2 juin 1939
sous le numéro 41 au greffe du tribunal d'Orange.
En 1939, les vacances estivales sont enfin harmonisées sous la
IIIe république. La création des congés payés
en 1936 par le Front Populaire, tout comme la baisse de l'importance du
secteur agricole, permettent cette harmonisation. Les vacances d’été
sont donc prolongées de la maternelle au lycée, et s’étendent
désormais du 15 juillet au 30 septembre. Même si les activités
agricoles ne dominent plus autant que par le passé, des enfants
issus de famille travaillant dans le secteur peuvent bénéficier
jusqu’en 1981 d’une dérogation : leurs vacances scolaires
peuvent être étendues jusqu’au 30 septembre afin d’aider
leurs parents pour les vendanges.
1947
Dès 1947, certaines communes ont été autorisées
à adjoindre leur nom à celui de l'A.O.C. Côtes du
Rhône ( Clusclan et Laudun ).
« Chusclan » sur les communes de Bagnols-sur-Cèze Chusclan,
Codolet, Orsan,
Saint-Etienne-des-Sorts (Département du Gard), conformément
aux dispositions du jugement du tribunal civil d'Uzès en date du
6 février 1947
« Laudun » sur les communes de Laudun, Saint-Victor-la-Coste
et Tresques
(Département du Gard), conformément aux dispositions du
jugement du tribunal civil d'Uzès en date du 6 février 1947
1951
En 1951, un arrêté sur la commercialisation du vin fixe la
vente des vins nouveau le le 15 décembre.
Le 13 novembre 1951, une note de l'Administration des Contributions
Indirectes précise " dans quelles conditions certains vins
à appellation contrôlée peuvent être commercialisés
dès maintenant, sans attendre le déblocage général
du 15 décembre prochain " . Les vins visés sont : le
Beaujolais, les Côtes-du-Rhône, la Bourgogne (vins blancs)
et Bourgogne Grand Ordinaire, le Bourgogne Aligoté, le Mâcon
(vins blancs), le Gaillac et Gaillac Premières Côtes (vins
blancs), le Muscadet.
1967
En 1967, un décret fixe la commercialisation du vin nouveau au 15 novembre, à minuit .
1977
En 1977, année particulièrement tardive, le vin nouveau est mis en vente le 25 novembre, à minuit.
1985
En 1985, un décret fixe au troisième jeudi de novembre la date de la mise à la consommation des vins primeurs.
1989
1989 : un millésime solaire
1990
1990 : grande année généreuse
1995
Il y a une belle qualité, et de belles concentrations des raisins.
1998
L'été 1998 est chaud et sec, il y aura petite récolte.
1999
millésime facile, sain, mûr, abondant. Grande année
Au XXIème siècle
Décret n° 2012-655 du 4 mai 2012 relatif à l'étiquetage et à la traçabilité
des produits vitivinicoles et à certaines pratiques œnologiques, JORF n°0107 du 6 mai 2012. |
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