Le sommelier Marc Massot
Un sommelier est un serveur de boissons en restaurant ou chez un traiteur.
La mention complémentaire en sommellerie
Le Brevet Professionnel de Sommelier
L'union de la sommellerie Française
L'évolution du métier de Sommelier
L'origine du mot « Sommelier »
Ces mots ont pour origine le mot « sommier ».Puis vint le mot « sommelier », les conducteurs de chariots transportant ces sommiers. On retrouve le mot du latin médiéval « summularius »(officier chargé des vivres et du matériel). Le « sommelier » est un mot apparu officiellement par ordonnance en 1318 par le Roi Philippe V.
Outre le grand Echanson (officier chargé de servir à boire à un Prince ou au Roi), désormais nous trouverons également dans les cours Royales ou Princières , le SOMMELIER, L'officier de la cour chargé de mettre le couvert et de préparer le service.
Ensuite ce mot de SOMMELIER s'applique à d'autres charges :
* le sommelier d'armes : officier de la maison du Roi qui a en charge les armes propres au Roi ou des Princes
* le sommelier de la paneterie : qui servait sous les ordres du Grand Panetier (officier chargé du service du pain au Roi)
* le sommelier de l'échansonnerie: servait le vin sous les ordres du Grand Echanson, il était chargé de l'aiguière et de deux vases d'argent, l'un pour l'eau, l'autre pour le vin.
Par la suite, la SOMMELLERIE désigna la charge
aussi bien que la fonction du sommelier, mais également
le lieu où ils conserveront les objets qui leur
seront confiés
( pièce ou meuble).
Vous venez de découvrir l'origine du sommelier
et de la Sommellerie, bonne découverte sur d'autres
origines, et que l'histoire continue
Sites : www.sommelier-france.org
www.udsf.net
L'Union des sommeliers commence en 1907,
mais,
l'Union De la Sommellerie Française naîtra
en 1969 (Déclaration : 1970).
L'UDSF est présente dans toute
la France.
Le découpage se fait en 20 régions. ( Voir
le site de l'UDSF
)
L'UDSF est un regroupement de sommeliers et d'amis des sommeliers
L'UDSF est menbre de l'ASI ( Association
de la Sommellerie Internationale )
Site : www.sommellerie-internationale.com
L'U.D.S.F. est une association à
but non lucratif, elle a pour objet :
- de réunir les associations régionales
de sommeliers.
- d'harmoniser les activités des associations régionales
en vue du développement et du perfectionnement
de la profession de sommelier.
- de valoriser la profession de sommelier.
- de maintenir et promouvoir l'éthique de cette
profession.
- de protéger l'image de la sommellerie Française.
Les Présidents de l'UDSF:
2016 - .... : Mr Philippe Faure-Brac
2011- 2016 : Mr Hermet Michel
2004 - 2011 : Mr Serge Dubs
1996 - 2004 : Mr Georges Pertuiset
1985 - 1996 : Mr Jean Frambourt
1979 - 1985 : Mr Gilbert Letort
1975 - 1979 : Mr Roger Borgeot
1970 - 1975 : Mr Louis Lebail
La grappe est l'un des deux insignes pour identifier un sommelier et un maître sommelier de l'UDSF .
Un Maître Sommelier de l'UDSF est un sommelier de
plus de 10 ans d'expérience et qui a été
reconnu par le bureau des Maîtres Sommeliers. Seul
les sommeliers peuvent porter cette grappe .
Un rappel : un ami des sommeliers est un cotisant à L'UDSF qui a été parrainé par 2 sommeliers pour adhérer à l'UDSF. Cette personne n'est pas sommelier, elle peut être banquier, informaticien, vendeur de chaussure,…
Service et commercialisation des boissons :
Le titulaire de la Mention Complémentaire Sommellerie est un professionnel de la restauration
et de la commercialisation des boissons. C'est un employé, qui, sous le contrôle
de sa hiérarchie, et grâce à ses connaissances spécifiques, est capable de promouvoir et d'effectuer
le service des boissons. Il participe au service de restaurant.
Il doit adopter un comportement professionnel alliant ponctualité, amabilité, sens de l'accueil et règles de savoir vivre, respect des personnes des consignes, des idées, du matériel et des matières premières, volonté de fournir les efforts nécessaires, organisation adaptation et participation sans oublier probité et sobriété.
Conditions d'acceptation Sur dossier, après obtention d'un diplôme de l'hôtellerie ou de la restauration
Durée des études : 1 an après CAP, BEP ,BAC pro ou BAC techno ou BTS
Débouchés : Les
mêmes que ceux correspondants aux diplômes
obtenus mais avec davantage de débouchés.
Emploi de commis sommelier, sommelier, sommelier-caviste,
sommelier-représentant en vins....
Les dossiers de candidature sont à demander début avril.
Peuvent postuler les élèves de l'hôtellerie titulaires d'un diplôme de niveau V (CAP, BEP) ou de niveau IV (Bac Pro Restauration, option Restaurant), éventuellement BTn ou BTS
Le titulaire du B.P sommelier exerce son activité dans des restaurants à vocation
gastronomique recevant une clientèle française et internationale. Ceci implique la connaissance pratique
d'au moins une langue étrangère.
Ses exigences ont été définies en concertation avec l'Union de la Sommellerie Française.
Il ne peut être délivré que si l'intéressé justifie à la date de l'examen final :
Objectifs
La formation a pour objectif d'apporter les éléments généraux et techniques théoriques nécessaires à l'exercice des capacités exigées par l'emploi de sommelier :
Organiser :
Déterminer les besoins en personnelGérer et contrôler :
Choisir les boissons et faire des propositions d'achatRéaliser :
Déguster les boissonsCommuniquer et commercialiser :
S'intégrer et animer une équipeLe contexte professionnel
Le sommelier est responsable du conseil, de la vente et/ou du service des boissons. Il a pour fonction :
- le conseil de la clientèleEn collaboration avec la hiérarchie, il contribue à l'élaboration de la politique commerciale de l'entreprise et à sa mise en œuvre, ses connaissances de spécialiste renforcent l'image de marque de l'établissement.
Durée des études :
2 ans sous forme d'apprentissage, après une mention
Sommellerie, un Brevet de Technicien, BAC Pro restauration,
BAC Techno, BP Barman, BP Restaurant, BTS
L'emploi
Ce diplôme peut permettre à son titulaire de postuler à un emploi de Sommelier, assistant Sommelier ou chef Sommelier
Le sommelier trouve sa place
- dans les entreprises de restauration à vocation gastronomique de haut standing en France et à l'étranger
- dans les magasins de détail alimentaires, plutôt de luxe, vendant des boissons diverses et de qualité
- dans les rayons vins et alcools de la grande distribution…
Forte demande actuelle en personnel de cette qualification.
Les centres de formations
. |
Les centres de
formations en sommellerie |
21 |
CFPPA de Beaune; 8, avenue du Parc - tel: 03 80 24 79 95. |
37 |
Lycée Albert Bayet, Tours - tel : 02 47 77 12 12 |
Au cours des siècles, les "serveurs" sont et ont été nombreux : les serviteurs, domestiques et esclaves au temps des Egyptiens-Grec-Romains,appelés "skanjo" au temps des Francs puis les échansons et Grands Echansons à l'époque des Seigneurs et Roi, les Sommeliers d'échansonnerie arrivent au Moyen âge.
Moyen âge
Le « sommelier » est un mot apparu officiellement par ordonnance en 1318 par le Roi Philippe V.
Outre le grand Echanson (officier chargé de servir à boire à un Prince ou au Roi), désormais nous trouverons également dans les cours Royales ou Princières , le SOMMELIER, L'officier de la cour chargé de mettre le couvert et de préparer le service.
L’Echanson est, selon une antique tradition, celui qui verse à boire.
A la cour des Rois de France, cette fonction fut très tôt considérée comme une des plus nobles charges, réservée à des hommes de confiance obligatoirement issus de la noblesse, gardiens de la Tradition.
Le service du vin et de l'eau au seigneur constitue un véritable cérémonial :
Le traité le plus célèbre a été
écrit par Olivier de la Marche : c'est "L'état
de la maison du duc Charles de Bourgogne dit le Hardy",
autrement dit Charles le Téméraire.
En tant que maître d'hôtel, de la Marche a
non seulement pour fonction de faire savoir aux cuisines
les plats que son maître désire voir paraître
à sa table, mais d'organiser le service de la bouche
à sa satisfaction.
Le service du vin est assuré par l'échanson
qui, notamment, mélange le vin à l' eau,
au goût du prince.
Le service est réglé par le maître
d'hôtel comme un véritable ballet, où
chacun a son rang, sa place et sa fonction.
L'extrait suivant, qui concerne le service du vin, en
donnera une idée :
"Quand la table est couverte et que le panetier a
fait son travail, l'huissier de salle va chercher l'échanson
qui doit servir pour le jour, et le mène en l'échansonnerie.
Là le garde-linge donne le gobelet couvert, que
l'échanson prend par le pied en sa main droite,
et en la main gauche il tient une tasse ; en même
temps que le gobelet et la tasse, le garde-linge donne
les bassins, pots et aiguières pour le prince,
au sommelier qui les lave et nettoie ; et le sommelier
donne le gobelet à l'échanson, qui se met
après l'huissier de salle, qui porte, lui, les
bassins pendant en la main gauche. Et après l'échanson
marche le sommelier de l'échansonnerie, qui doit
porter en sa main droite deux pots d'argent, où
est le vin du prince pour l'un, et pour l'autre de l'eau.
Et le pot du prince doit être reconnu à une
pièce de licorne pendant à ce pot avec une
chaîne. Le sommelier doit porter en sa main gauche
une tasse, et pas plus, et dans cette tasse doit être
couchée l'aiguière pour servir l'eau. Cette
tasse que porte le sommelier sert à faire l'essai
que l'échanson lui donne. Après le sommelier
vient l'aide qui doit porter les pots et les tasses pour
le buffet du prince."
Chaque objet suit donc un trajet très précis,
chaque geste est défini. On a affaire à
un véritable rituel, dont on verra, par la suite
du texte, qu'une des raisons majeures est la peur des
empoisonnements :
"Le prince venu et l'assiette donnée, le maître
d'hôtel appelle l'échanson, et alors l'échanson
abandonne la table, va au buffet, et trouve les bassins
couverts que le sommelier a préparés ; il
les prend et donne l'essai de l'eau au sommelier, et il
s'agenouille devant le prince, lève le bassin qu'il
ouvre de la main gauche, et verse de l'eau de l'autre
bassin sur le bord de celui-ci, et en fait créance
et essai, et donne à laver de l'un des bassins,
et reçoit l'eau dans l'autre bassin. Sans recouvrir
ces bassins, il les rend au sommelier. Ceci fait, l'échanson
se met devant le gobelet, et regarde le prince, et il
doit avoir si grand regard que le prince ne doit avoir
à demander le vin que par signe."
Cela ne signifie pas que le prince soit immédiatement servi, puisque l'échanson "prend, après le signe, le gobelet en sa main et la tasse et doit porter son gobelet haut, afin que son haleine ne l'atteigne point. L'huissier de salle lui ouvre la voie, et quand le sommelier le voit venir, il emplit son aiguière d'eau fraîche, et rafraîchit le gobelet dans la main de l'échanson, au-dedans et au-dehors, puis prend une tasse en la main gauche, et le pot de la bouche en la main droite, et verse d'abord en la tasse qu'il tient, et puis au gobelet, et puis prend l'aiguière et verse en la tasse, et puis atrempe le vin en son gobelet, selon ce qu'il sait et connaît du goût du prince et de sa complexion… Le vin atrempé, l'échanson verse de son gobelet en la tasse qu'il tient, et recouvre le gobelet, et il doit tenir le couvercle entre les deux petits doigts de la main avec laquelle il tient la tasse, jusqu'à ce qu'il ait recouvert le dit gobelet, et donné ce qu'il a versé en sa tasse au sommelier ; et met dedans la sienne, et doit le sommelier faire l'essai devant lui. Ainsi l'échanson porte le gobelet au prince, et découvre le gobelet, et met du vin en sa tasse, et puis recouvre son gobelet, et il fait son essai. Et, quand le prince tend la main, l'échanson lui donne le gobelet découvert, et met la tasse sous le gobelet, jusqu'à ce que le prince ait bu".
A cette époque, il n'ai qu'un gobelet (verre à boire), donc l'échanson assure le service du vin qu'il coupe d'eau.
Après la révolution Française : 1789
Les choses changent après la Révolution
française, avec l’avènement de la
bourgeoisie et la naissance des restaurants.
Mais c’est à partir du XVIII°, puis au
XIX° à la Belle Epoque, que l’art de
servir le vin prend tout son sens. Le métier de
sommelier était bel et bien né.
Les fonctions du sommelier jusqu’à l’entre-deux-guerre
L'une des fonctions, qui a quasiment disparu aujourd’hui, consistait à veiller à la conservation et aux soins des vins entreposés dans les caves des restaurants. A cette époque en effet, les vins étaient encore très souvent commercialisés en barriques, parfois à des stades précoces de leur fabrication. Leurs acquéreurs devaient donc prendre en charge des opérations qui aujourd’hui incombent aux producteurs, telles que la mise en bouteilles, voire même, dans certains cas, telles que la filtration, le sulfatage, ou le collage. Les sommeliers devaient en outre être capables de faire face aux diverses maladies susceptibles de frapper le vin au cours de son stockage en barrique. Il leur incombait donc de les prévenir et, le cas échéant, de les repérer et de les guérir. Cela supposait qu’ils possèdent des connaissances, ou du moins un savoir-faire, de type œnologique, qui faisaient d’eux des ouvriers très qualifiés.
Comme il n’existait pas de formation scolaire en sommellerie, ils étaient principalement formés “sur le tas” au contact des plus anciens. Pour les Parisiens, existait cependant une association professionnelle, l’Union des sommeliers de Paris, fondée en 1907, qui dispensait chaque semaine des cours d’œnologie sous la responsabilité d’un ingénieur agronome, auteur de nombreux ouvrages sur le vin, Raymond Brunet.
La partie “conseil aux clients” était quant à elle très peu développée. Le thème de l’harmonisation des saveurs des vins et de la cuisine ne s’est imposé comme norme gastronomique qu’au cours des années 1920-1930.
Voici à cet égard le témoignage,
de Georges Sachet, qui évoque les débuts
de sa carrière comme sommelier chez Marguery, en
1926 :
“[Autrefois] les gens étaient moins connaisseurs.
Ils buvaient du vin, le meilleur parfois, sans avoir la
moindre information sur le cépage, le terroir,
la vinification, le clos ou le château. Mais ce
qu’ils désiraient, ils le commandaient et
n’en démordaient pas. Le sommelier devait
bien servir le client, s’occuper de lui, lui être
tout dévoué : le client exigeait un service
impécable. Le sommelier n’avait pas besoin
d’autant de connaissances qu’aujourd’hui”.
( source : Entretien avec Georges Sachet, dans Sommeliers,
de Christian Saint-Roche, 1987 )
1930-1970 Un métier en
crise
A partir des années 1930 et jusqu’à la fin des années 1960, le métier de sommelier, tel que nous venons de le décrire, entre dans une période de crise. Il subit d’abord les effets de la dépression économique des années 1930. Dans ce contexte où les restaurants cherchent à réduire leurs coûts de fonctionnement, la question de l’utilité des sommeliers parmi le personnel des établissements commence en effet à se poser de façon pressante. Parmi les fonctions traditionnelles du sommelier que nous venons de rappeler, la manutention et le service en salle apparaissent comme des activités peu spécialisées et peu qualifiées qui peuvent donc aisément être prises en charge par d’autres employés. Commence alors un processus de substitution des sommeliers par des maîtres d’hôtel ou des garçons de salles, qui assurent un service polyvalent des mets et des vins.
Dans la revue Bacchus International (publication de l’Union française de la sommellerie) de janvier 1973, le nombre de sommeliers dans les années 1930-1932 est estimé à neuf cents à Paris et à une centaine en province. Selon Paul Brunet, auteur en 1987 d’un manuel pour les apprentis sommeliers et qui retrace brièvement l’histoire de la profession, ce nombre est tombé à une cinquantaine dans les années 1960.
C’est ce que souligne le témoignage de Georges
Sachet :
“Le personnel de cette époque [dans les
années 1950-60] était très hostile
à la fonction de sommelier. Il le considérait
comme un employé superflu, sans fondement dans
la hiérarchie de service et prélevant une
part du tronc qu’il aurait préféré
se réserver. (…) Pendant trop longtemps,
nous avons été considérés
comme des parias de la restauration. Pas uniquement par
les patrons, qui ne comprennent toujours pas l’utilité
d’un sommelier, mais aussi par certaines gens du
personnel qui nous prennent pour des serveurs concurrents”.
A la fin des années 1960, la sommellerie apparaît ainsi comme une profession en voie de disparition, qui ne subsiste plus que sous forme d’ilôts dans quelques établissements de grand luxe.
1970 : Le renouveau de la profession
A la fin des années 1960 cependant, quelques sommeliers entreprennent de sauver le métier en tentant de redéfinir l’image et les fonctions de la profession.
En ce qui concerne la démonstration
de leur utilité, les sommeliers des années
1970 prennent acte du déclin irrémédiable
du sommelier-caviste.
Ainsi, Gilbert Letort, président de l’UDSF,
écrit-il :
“Le côté manutention de la profession
(mise en bouteille, traitement du vin) s’estompe
peu à peu. Il n’est plus indispensable qu’un
sommelier connaisse et sache soigner les maladies du vin
en fût”.
Tout d’abord, sur le plan institutionnel, des associations sont créées pour représenter les intérêts de la profession et les faire valoir auprès de différents publics. Les sommeliers se regroupent ainsi dans des associations régionales comme l’Association des sommeliers de Paris (ASP) ou l’Association des sommeliers de Lyon et de Rhône-Alpes (ALSERA) et toutes ces associations sont à leur tour fédérées au niveau national dans l’Union de la sommellerie française (UDSF). En 1973, cette union se dote d’une revue, Bacchus international, qui sert aux professionnels de forum de réflexion et de tribune où s’expriment leurs revendications. L’objectif explicitement posé est de définir la place des sommeliers d’une part par rapport aux autres professions de la restauration, d’autre part par rapport aux acteurs du monde du vin.
Pour donner ces compétences aux sommeliers et pour convaincre le public qu’ils les possèdent bien, la profession va s’appuyer sur le mise en place de deux types d’institution: le concours de sommellerie et un enseignement professionnel spécifique.
Le premier d’entre eux, celui de meilleur sommelier de France, est créé en 1961. En 1979, la maison de Champagne Ruinart parraine le lancement d’une nouvelle épreuve : le trophée du meilleur jeune sommelier de France. Puis, est mis en place un concours de meilleur sommelier du monde (1983) et un concours de meilleur sommelier d’Europe (1988). Tous ces concours sont plus ou moins organisés de la même manière et comportent des épreuves semblables. Dans l’ordre chronologique de déroulement, vient une épreuve théorique qui consiste à répondre à un questionnaire écrit sur les connaissances viti-vinicoles et l’œnologie. Les questions posées dans ces tests exigent des candidats une érudition considérable sur la géographie viticole, l’ampélographie, ou encore l’œnologie. Viennent ensuite des épreuves pratiques, en rapport direct avec la pratique professionnelle quotidienne des sommeliers, telles que la décantation d’une bouteille, la conversation dans une langue étrangère ou la correction d’une carte de vin erronée. Mais l’épreuve la plus connue, celle qui a sans doute fait le plus pour la reconnaissance du sommelier aux yeux du grand public, est sans doute l’épreuve de dégustation, où les concurrents doivent décrire oralement les caractéristiques d’un vin et tacher de l’identifier à l’aveugle. Par son suspense et par son caractère mystérieux aux yeux du public non-averti, cette épreuve de dégustation se prête en effet particulièrement bien à la dramatisation et donc à la médiatisation, bien plus par exemple que l’épreuve de correction d’une carte de vins erronée, qui ne peut intéresser que des spécialistes.
L’autre axe du travail de construction de la compétence, c’est la tentative pour faire reconnaître par l’Education nationale une formation et un diplôme de sommellerie. Dès la fin des années 1960, les sommeliers obtiennent la mise en place dans les écoles hôtelières d’un cours d’initiation à la dégustation et, avec la collaboration de l’Institut technique de la vigne (I.T.V). Il faudra attendre cependant 1980 pour voir la création d’un CAP d’employé sommelier. Les textes officiels définissent alors le sommelier comme “un ouvrier qualifié dont l’activité essentielle est de mettre à la disposition de la clientèle des boissons correspondant à ses besoins” et précisent le contenu des programmes enseignés aux élèves-sommeliers : des cours d’analyse sensorielles doivent notamment leur permettre d’apprendre à “décrire un vin et déterminer ses défauts éventuels” ; des cours sur la géographie viticole et sur le processus de fabrication des vins doivent les aider à identifier la provenance et les caractéristiques des vins. Ces matières comptent pour le tiers de la note totale.
Le CAP de sommellerie, formation spécialisée, a été un échec et a été remplacé dès 1985 par une “mention complémentaire d’employé sommelier”. Comme son nom l’indique, cette formation vient en réalité compléter une formation destinée aux employés de service de l’hôtellerie et de la restauration. Elle ne forme donc pas des sommeliers à proprement parler, mais des employés de service polyvalents ayant appris, entre autres, à servir du vin.
Le Brevet Professionnel sommelier est créé par arrêté du 3 août 1995.
2000 : La profession souffre
Dans les années 2000-2010, le nombre de centres
de formation de sommellerie est divisé par deux.
Alors qu'en dehors des frontières Françaises,
voir Européenne, le métier de sommelier
se développe. En France, le nombre de sommelier
diminue.
Il y a une crise identitaire : "le sommelier est
-il un employé de restaurant ?". Certains
revendiquent le sommelier en restauration, d'autres le
sommelier travaillant dans une cave (marchand de vins
ou autres boissons), d'autres sommelier-conseil (conseillé
en vins pour diverses entreprises comme la grande distribution).
Le sommelier parle avec moins de mots techniques, se libère
du carcan de son tablier noir.
Une séparation se passe dans l’Union de
la sommellerie Française (UDSF), et
« L'Association des Sommeliers d'Europe »
est née en novembre 2004.Ses statuts ont été
déposés auprès du "Registre
de Commerce et des Sociétés de Luxembourg"
sous le N° 2004 61 03492 en janvier 2008.
1318 | Le « sommelier » est un mot apparu officiellement par ordonnance en 1318 par le Roi Philippe V. |
1907 | Naissance de L'union des Sommeliers.
Monsieur CARRE, grand chef sommelier, fonde une société de type mutualiste, ouverte aux cavistes et sommeliers de la région parisienne, afin de leur assurer une protection sociale.
|
1923 | La présidence de l'union des sommeliers fut confiée à monsieur Wilfrid Cathelineau en 1923. |
1959 | Monsieur Cathelineau suggéra la fusion avec la Mutualité Hôtelière qui apportait la revue "Sommelier" ainsi que 150 000 F de nos francs actuels. Il remis sa démission et la présidence fut reprise par monsieur Bompart. A cette époque monsieur Louis Lebail entreprit des démarches pour reprendre la revue, le titre, les fonds et leur liberté. |
1961 | Union des sommeliers, créée en 1906, fusionne en 1961 avec la Mutuelle hôtelière. Le premier concours du meilleur sommelier de France,
est créé en 1961. |
1966 | BRUNET Paul gagne le titre du meilleur sommelier de France |
1968 | Naissance de l'Association des Sommeliers de la Vallée de la Loire et Bretagne |
1969 | Le Concours du Meilleur Sommelier du Monde existe depuis 1969 (exactement le 5 novembre 1968). Il avait lieu en Belgique, à Bruxelles.
Naissance de l'Association des Sommeliers de Paris (ASP). Une assemblée constitutive eut lieu et un conseil d'administration fut élu. Ainsi l'association des Sommeliers de Paris vit le jour, grâce aux efforts de Louis Lebail et de son équipe. Après un premier contact avec l'association des Sommeliers Lyonnais, la décision fut prise de créer l'Union de la Sommellerie Française. Les statuts furent déposés le 1 avril 1970. |
1970 | l'Union De la Sommellerie Française naîtra
en 1970. Mr Louis Lebail devient président de l'UDSF jusqu'en 1975 |
1973 | Les associations de sommeliers se dotent d’une revue, Bacchus international. |
1974 | Le président Lebail demande que les sommeliers adhérent plutôt à l'Union de la Sommellerie Française qu'à la Mutualité Hôtelière. |
1975 | Le président Lebail démissionne pour
des raisons de santé. Mr Roger Borgeot devient président de l'UDSF jusqu'en 1979 |
1978 | Danièle Carré-. Cartal qui fut sacrée, en 1978, meilleur restaurateur-sommelier de France. |
1979 | Le 27 juin 1979, Mr Gilbert Letort devient président de l'UDSF jusqu'à sa mort en 1985 Il demande au Comité des Vins de France la participation des sommeliers à l'élaboration du règlement ainsi qu'aux délibérations du jury pour le concours du meilleur sommelier organisé par cet organisme. Le concours Bacchus est créé. Il deviendra le Trophée Ruinart du meilleur jeune Sommelier. |
1980 | la création d’un CAP d’employé sommelier. Le 3 février 1980 , l'appellation ASI, Association
de la Sommellerie Internationale est déposée.
|
1981 | Le 24 avril 1981, l'UDSF cesse définitivement
toutes relations avec la revue Bacchus et son rédacteur
en chef.
L'étude de la création d'un propre
journal est envisagée. |
1982 | La création d'un bulletin Sommelier est décidée,
ainsi que la création des comités d'administration
et de rédaction lors de l'assemblée
générale de l'UDSF.
L'UDSF et l'ASP créent "l'Echo des Sommeliers de France", revue professionnelle et corporative Les sigles UDSF et ASP, déposés, ne peuvent être utilisés que par ces mêmes associations. PECHOUTRE Christian gagne le titre du meilleur jeune sommelier de France « Trophée Ruinart » |
1983 | Octobre 1983, Monsieur Jean Frambourt remplace le président Gilbert Letort à la gérance d'Intersom. Le concours de meilleur sommelier du monde est lancé en 1983, POUTEAU Jean-Luc est vainqueur |
1985 | Le CAP de sommellerie est remplacé dès 1985 par une “mention complémentaire d’employé sommelier. Février 1985, Gilbert Letort, président de l’UDSF, décéde. Le 2 Mars 1985, Mr Jean Frambourt devient président de l'UDSF jusqu'en 1996 |
1986 | JAMBON Jean-Claude gagne le titre de Meilleur sommelier du Monde. |
1987 | Paul Brunet, auteur en 1987 d’un manuel pour les apprentis sommeliers |
1988 | Le concours de meilleur sommelier d’Europe commence en 1988 |
1989 | Le concours de meilleur sommelier du monde est
organisé en France, en 1989. En 1989, Le concours du « meilleur élève sommelier en vins du val de Loire » est créé Le 10 septembre 1989, la décision de créer le titre de Maître-Sommelier de l'UDSF est prise en assemblée |
1990 | le titre de « Maître-Sommelier de l'UDSF » fut délivré pour la première fois en 1990. |
1991 | Le 13 octobre 1991, l'assemblée générale de l'UDSF adopte l'Hymme des sommeliers dont Éric Buiron est l'auteur. |
1992 | FAURE-BRAC Philippe gagne le titre de Meilleur sommelier du Monde. |
1993 | L'Association des Sommeliers Alpes- Marseille-Provence a été créée en 1993 par Paul Léaunard |
1994 | Février 1994 Le partenariat avec la maison Chapoutier et l'Education Nationale est adopté pour la création du concours du meilleur étudiant sommelier de France en vins et spiritueux |
1995 | BP sommelier créé par arrêté du 3 août 1995 |
1996 | Février 1996 Le 25 novembre 1996, Mr Georges Pertuiset devient président de l'UDSF jusqu'en 2004. L'UDSF participe au renouvellement des programmes de mention complémentaire Sommellerie et B.P. Sommelier. Des postes de Conseiller de l'Enseignement Technique sont demandés. Une commission de déontologie prend forme. La création du titre de Meilleur Ouvrier de France est accepté , des commissions techniques et d'organisation sont mise en place. L'UDSF envisage d'organiser, seule, le concours de Meilleur Sommelier de France. Un service de fax emploi est créé permettant de mettre rapidement en contact les employeurs recherchant des sommeliers et les sommeliers eux-mêmes. Ce service s'adresse aux présidents de toutes les régions mais aussi aux lycées hôteliers dans lesquels une formation de sommellerie est dispensée. Marc Massot, apprentis sommelier, gagne le Grand prix d'Honneur en Oenologie des Pays de Loire. |
1998 | Le 25 octobre 1998, Georges Pertuiset est réélu
président de l’UDSF lors du congrès
de Marseille.
Le travail continue, avec la représentation de l'UDSF dans de nombreux concours, la distribution d'une lettre d'information aux présidents de région afin d'améliorer la communication entre tous, la participation au comité de rédaction de la revue "Sommeliers International". Le fichier informatisé de l'Union est mis en place, ainsi les adresses des adhérents sont référencées. Un agenda des sommeliers de l'UDSF est diffusé, améliorant encore la communication entre les fournisseurs et les prescripteurs. |
1999 | 28 juin 1999 23 septembre 1999 10 octobre 1999 "Sommelier Info" se veut un moyen de communiquer avec tous, en donnant la parole aux régions, traitant de l'actualité de la sommellerie, informant des nouveaux textes de loi concernant les vins, faisant le point sur les techniques de sommellerie, sur l'évolution de la viticulture et des méthodes de vinification, mettant en avant un spiritueux et un vin.Mensuel, cet outil d'information sera un lien précieux. |
2000 | POUSSIER Olivier gagne le titre de Meilleur sommelier du Monde. 16 et 17 janvier 2000 Mai 2000 Juin 2000 |
2001 | Des épinglettes UDSF sont réalisées.
Elles peuvent orner les vestes des membres actifs.
Une version dorée est réservée
aux « Maître-Sommelier de l'UDSF ».
Quant aux membres amis, une épinglette particulière leur est destinée. La réalisation de fiches techniques est prise en charge par la commission didactique. La maison Bragard travaille sur une nouvelle tenue professionnelle du sommelier. Une tenue lavable, d'un coût modeste est étudiée pour les élèves en formation. Info UDSF , lettre mensuelle est pérennisée. Le site www.udsf.net est mis en ligne. Première participation aux Olympiades des Métiers pour le secteur Sommellerie. Première finale et première participation internationale à Séoul comme métier observateur |
2002 | En 2002, David Biraud devient Meilleur sommelier de France |
2003 | Les plaques permettant l'identification d'un sommelier adhérent à l'UDSF sont proposées aux membres actifs des régions. Elles seront millésimées Février 2003 |
2004 | Création du « Musée de la Sommellerie » par Marc Massot Janvier 2004 ½ finale et finale du concours du Meilleur Sommelier de France 2004 Dernières épreuves du concours et désignation du lauréat du concours du Meilleur Sommelier de France 2004 en Avignon, avec le partenariat d'Inter-Rhône : Dominique Laporte est le lauréat. 16 Février 2004 5 et 6 juin 2004 Octobre 2004 Philippe Faure-Brac est élu trésorier adjoint de l'ASI dans le bureau formé par le président Kostas TOULOUMTZIS (GR) |
2005 | Septembre 2005 SORTIE DU GUIDE FLEURUS Notre partenariat s’est concrétisé avec la présentation à la presse du Guide Fleurus 2005 |
2006 | Février 2006 Mars 2006 TROPHÉE RUINART EUROPE Novembre 2006 |
2007 | Février 2007 Mars 2007 FINALE DU MOF EN SOMMELLERIE. Septembre 2007 Octobre 2007 |
2008 | Février 2008 10 Mars 2008 15 au 20 Mai 2008 9 au 10 Novembre 2008 |
2009 | Février 2009 Yann Hangouet, du lycée Alexandre Dumas d’Illkirch en Alsace a remporté le concours du Meilleur éléves sommelier en vins du Val de Loire. |
2010 | Gérard BASSET est le Meilleur Sommelier du Monde 2010 ( représantant de l'Angleterre ) |
2011 | Jean-Baptiste Klein est Meilleur Jeune Sommelier de France en 2011 Meilleur Ouvrier de France Sommelier 2011 (MOF)
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2012 | Romain Iltis : Meilleur Sommelier de France 2012 |
2013 | Paolo Basso, meilleur sommelier du monde 2013 |
2014 | Jonathan Bauer-Monneret, Meilleur Sommelier de France 2014 Depuis 2014, l'association des sommeliers d'Europe propose une formation préparant au certificat de sommelier européen. |
2015 | Pierre Jacob élu meilleur jeune sommelier de France 2015 |
2016 | Gaëtan Bouvier sacré Meilleur sommelier de France 2016 Arvid Rosengren est le meilleur sommelier du monde. |
2017 | Quentin Vauléon remporte le concours du Meilleur Jeune Sommelier de France 2017 Le Meilleur sommelier d'Europe 2017 est Raimonds Tomsons (Lettonie) |
2018 | Octobre 2018 Meilleur Ouvrier de France Sommelier
(MOF) : Novembre 2018 : |
2019 | Mars 2019 : Marc Almer est le meilleur sommelier du monde. |
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